La vie d'Arpineh Masihi a basculé le 30 juin, jour où des agents du service de l'immigration et des douanes (ICE) sont venus frapper à sa porte, à Diamond Bar (Californie). L'Iranienne, mère de quatre enfants, a été placée en détention et devrait bientôt être transférée vers un autre centre pour immigrés. Son sort reste incertain, mais pas de quoi ébranler les convictions de son mari: Arthur Sahakyan reste un fervent supporter de Donald Trump.
L'Iranien n'a aucune intention de retirer le drapeau «Trump» flottant devant sa maison. Quand un journaliste de Fox 11 lui demande si le sort réservé à son épouse a changé son point de vue sur la politique d'immigration du président, Arthur Sahakyan livre une réponse nuancée: «En quelque sorte, parce que j'y suis confronté. J'étais très égoïste avant. Mais maintenant, je me dis qu'il y a une raison à tout cela.»
Un soutien inébranlable malgré les épreuves
La détention d'Arpineh Masihi
Arpineh Masihi est entrée aux États-Unis en tant que réfugiée à l’âge de trois ans, lorsque sa famille a fui l’Iran. Elle a obtenu une «green card», s’est installée dans la région de Los Angeles et a fondé une famille. Mais la «green card» de l'Iranienne a été révoquée il y a 15 ans en raison d’une condamnation pour vol de «moins de 200 dollars», selon son époux. D’après lui, Arpineh rencontrait régulièrement les services de l’immigration depuis la révocation de sa carte, afin de retrouver un statut légal.
Les raisons de l'arrestation
Cependant, à la suite de la frappe militaire américaine contre l’Iran, le mois dernier, les autorités ont arrêté plus de 130 ressortissants iraniens, craignant des représailles de cellules dormantes iraniennes. Arpineh Masihi, qui était jusqu'ici aussi une grande fan de Donald Trump, faisait partie des personnes interpellées.
Les convictions d'Arthur Sahakyan
L'homme explique ensuite que le fait de détenir des gens comme sa femme «résoudra de nombreux problèmes, car nous saurons exactement qui est ici, pour quelles raisons. Même si elle me manque beaucoup.» L'Iranien estime que Donald Trump n'a pas de mauvaises intentions. «Nous comprenons ce qu'il est en train de faire. Il veut le meilleur pour son pays», assure Arthur Sahakyan.
Son mari reste confiant, persuadé qu'elle bénéficiera d'un «processus plus rapide» quand les autorités auront déterminé qu'elle ne représente pas un danger. «Je continue de soutenir Trump. Même si mes amis me demandent de retirer le drapeau parce que je vis quelque chose de dur, je refuse. Le drapeau reste», conclut Arthur Sahakyan.
Les conséquences de la révocation de la «green card»
Arpineh Masihi, qui était jusqu'ici aussi une grande fan de Donald Trump, faisait partie des personnes interpellées. Son mari reste confiant, persuadé qu'elle bénéficiera d'un «processus plus rapide» quand les autorités auront déterminé qu'elle ne représente pas un danger.
«Je continue de soutenir Trump. Même si mes amis me demandent de retirer le drapeau parce que je vis quelque chose de dur, je refuse. Le drapeau reste», conclut Arthur Sahakyan.
