Trois ressortissants indiens travaillant au Mali ont été victimes d’un enlèvement mardi dans une cimenterie de l’ouest du pays lors d’une attaque armée, a annoncé New Delhi. Le ministère indien des Affaires étrangères a indiqué mercredi soir que les trois hommes avaient été kidnappés mardi lors d’«une attaque coordonnée» menée par «un groupe d’assaillants armés» sur le site de l’usine à Kayes.
Contexte de l'attaque et réactions officielles
Attaque coordonnée à Kayes
Cette grande ville de l’ouest malien a été le théâtre mardi d’attaques jihadistes contre des positions de l’armée, comme six autres localités maliennes. «Le gouvernement indien a appris que de nombreuses installations militaires et gouvernementales avaient été attaquées par des terroristes dans l’ouest et le centre du Mali le 1er juillet», indique le communiqué de New Delhi.
Réactions du gouvernement indien
Les hommes armés, dont l’affiliation n’a pas été mentionnée par la diplomatie indienne, «ont pris de force trois ressortissants indiens en otage», selon le communiqué. L’ambassade indienne à Bamako est en relation avec le gouvernement malien ainsi qu’avec les proches des personnes enlevées, a ajouté la même source, qui n’a pas dit si elle était en contact avec les assaillants.
Situation sécuritaire au Mali
Le Mali est en proie depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire nourrie notamment par les violences de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires. Les groupes jihadistes ont récemment intensifié leurs offensives contre les armées au Sahel, à travers des raids sanglants au Mali ou encore des opérations au Burkina et au Niger.
Conséquences pour la région
Ces attaques ont des répercussions importantes sur la stabilité de la région. Les groupes jihadistes utilisent souvent des tactiques de guérilla et des enlèvements pour semer la terreur et déstabiliser les gouvernements locaux. Les enlèvements de travailleurs étrangers sont également une source de préoccupation pour les pays dont les ressortissants sont impliqués dans des projets de développement dans des zones à risque.
Réactions internationales
La communauté internationale, y compris les Nations Unies, a condamné ces attaques et appelé à la libération immédiate des otages. Les efforts diplomatiques sont en cours pour négocier avec les ravisseurs et assurer la sécurité des travailleurs étrangers dans la région.
En conclusion, cet enlèvement met en lumière les défis sécuritaires persistants au Mali et dans la région du Sahel. Les gouvernements locaux et internationaux doivent continuer à collaborer pour lutter contre le terrorisme et protéger les civils et les travailleurs étrangers.
