Dans «Rapaces», au cinéma le 2 juillet 2025, Mallory Wanecque incarne Ava, une jeune femme qui va faire un stage dans le magazine où son père est journaliste. Le duo enquête sur un féminicide. Quand nous avons rencontré la Française de 18 ans, elle nous a confié que «plein de choses» lui ont plu dans ce film.
Mallory Wanecque, une actrice en pleine ascension
Mallory Wanecque, la jeune actrice française de 18 ans, est en pleine ascension. Son rôle dans «Rapaces» est particulièrement marquant. Elle y incarne Ava, une jeune femme qui fait un stage dans le magazine où son père est journaliste. Ensemble, ils enquêtent sur un féminicide, un sujet grave et poignant qui résonne profondément avec l'actrice.
Un scénario captivant et une relation complexe
«Dès le début du scénario, on te prend par la gorge et on ne te lâche plus jusqu'à la fin, où ça explose. Il y a aussi la relation ambiguë avec mon père: je fais ce stage pour renouer avec lui, mais je réalise que ça l'emmerde un peu que je sois là. Le film parle aussi de la transition jeune fille-jeune femme et du changement dans les rapports avec les hommes», liste notamment celle qu'on a vue dans «L'amour ouf».
Une identification profonde avec le personnage
En échangeant avec elle, on s'est rendu compte que Mallory parlait très souvent d'Ava à la première personne. Du coup, on a voulu savoir à quel point elle s'identifiait à son personnage. «Ava est à la fois très proche de moi et très éloignée. C’est une fille beaucoup plus rentrée, plus intime et aussi plus intellectuelle que moi. Là où elle est proche de moi, c’est qu’on a toutes connu cette transition jeune fille, jeune femme. Et c’est un fait, je crois que 96% des femmes se sont déjà fait agresser sexuellement dans des lieux publics. Toute femme peut en fait s’identifier à Ava», nous explique-t-elle.
Une méthode d'acting immersive
Pour jouer ses rôles, Mallory s'appuie sur ses émotions et son vécu. «Je me mets vraiment dans la situation. Je mets Mallory sur pause et Ava prend le relais. D'ailleurs, après un «coupez», je ne lâche pas comme ça le personnage. Oui, le réalisateur l'a dit, mais dans mon cerveau, ce n'est pas coupé», avoue-t-elle. Et d'ajouter: «Je pense que j'ai toujours gardé un truc de chaque personnage. Très souvent, on me dit: «Hé, mais tu n'es pas en train de jouer, reviens-nous!»
Une construction personnelle à travers les rôles
Une situation qu'elle explique par son âge. «J'ai commencé à jouer très, très jeune, et en fait, je me suis construite aussi avec ces personnages et à travers ces expériences. J'arrive à m'en défaire, à avoir cette singularité: «Je suis Mallory Waneque», mais je garde toujours un petit bout d'eux en moi», reconnaît-elle.
Le choix des rôles: une préférence pour les histoires vraies
Ces personnages justement, comment les choisit-elle? «J’adore faire des histoires vraies. Par exemple, là, j’ai eu un tournage (NDLR: «Le Gang des Amazones» dont la sortie est prévue le 12 novembre) dans lequel je joue une maman braqueuse. C’est une histoire qui s’est passée dans les années 80-90 et on a rencontré les vraies braqueuses», explique-t-elle. Et de conclure: «Permettre de mettre en lumière des histoires vraies, je trouve ça chanmé! Et ça me touche plus - c’est le cas quand je regarde et quand j’interprète.»