Finies les polémiques. Oubliées les nombreuses blessées. Place enfin à cet Euro que la Suisse organise et qui fait tant parler, en bien ou en mal. Les choses sérieuses débutent ce soir à Bâle contre la Norvège pour la Nati (21 h), et sortir de ce groupe A composé aussi de la Finlande et de l’Islande est une ambition tout à fait abordable. Un résultat positif d’entrée permettrait aussi d’évacuer un peu de pression, mine de rien assez lourde ces dernières semaines pour un groupe très jeune.
Un tournoi qui peut tout changer
L’équipe féminine suisse va entrer dans son Championnat d’Europe avec des ambitions de quarts de finale. Le début de quelque chose.
Une équipe prête à surprendre
«J’espère que les Suissesses seront fières d’elles, a expliqué Pia Sundhage. Elles vont faire de leur mieux. C’est une équipe technique et je pense qu’elle peut être fluide, en fonction de l’adversaire. Nous avons des joueuses intéressantes, solides, des jeunes également. Elles vont arriver et nous surprendre toutes et tous, je l’espère. Si vous regardez le classement, il vous indique où se situe le foot dans ce pays. Cependant, comme c’est un événement spécial…»
Classement et adversaires
La Suisse pointe au 23e rang du classement de la FIFA, contre le 16e pour les Norvégiennes, le 14e pour les Islandaises et le 26e pour les Finlandaises. Autant dire que tout est ouvert et que le public helvétique pourra vraiment jouer son rôle de «12e femme».
Objectifs et stratégies
Une qualification parmi les huit meilleures équipes du continent validerait aussi la tactique offensive de l’Association suisse de football. Son nombre de licenciées est en constante augmentation et elle espère encore le doubler à 80’000 pratiquantes. L’ASF est allée, dans ce sens, embaucher l’ultra expérimentée Pia Sundhage (65 ans), une «tronche» au CV long comme le bras, mais parfois un peu déroutante pour les suiveurs et peut-être aussi pour ses joueuses.
Les enjeux pour le football féminin en Suisse
Cet Euro représente une opportunité unique pour le football féminin en Suisse. Une performance solide pourrait non seulement renforcer la popularité du sport, mais aussi encourager de nouvelles joueuses à rejoindre les rangs. Voici quelques points clés à surveiller :
- L'impact de la performance sur le nombre de licenciées
- La réaction du public et le soutien local
- L'évolution de la tactique et de la stratégie de l'équipe
En conclusion, cet Euro est bien plus qu'un simple tournoi pour l'équipe féminine suisse. C'est une chance de montrer au monde entier leur talent et leur détermination, tout en inspirant une nouvelle génération de joueuses.