C'est la fin d'un calvaire traumatisant pour la famille d'Adriana Smith. Samedi, les obsèques de l'Américaine de 31 ans se sont déroulées dans une banlieue d'Atlanta (Géorgie). Une foule de proches, de collègues et d'anonymes était présente pour un dernier adieu à l'infirmière, qui a bien malgré elle fait les gros titres de la presse nationale. «Je suis reconnaissante pour tout ce qu'elle m'a appris: son amour, sa gentillesse, sa sagesse», a déclaré sa sœur cadette, Naya.
Un drame humain et médical
La mort cérébrale d'Adriana Smith
Adriana avait été déclarée en état de mort cérébrale en février dernier, après qu'un scanner a révélé la présence de plusieurs caillots de sang dans son cerveau. La trentenaire était enceinte de neuf semaines quand le drame est arrivé. L'État de Géorgie interdisant le recours à l'avortement après six semaines de grossesse, la patiente a dû être maintenue en vie le temps que son fœtus soit viable.
Une famille déchirée
Un épouvantable crève-cœur pour sa famille: «Elle respire avec des machines. C'est une torture pour moi. Je vois ma fille respirer, mais elle n'est plus là», confiait sa maman, April Newkirk. L'enfant d'Adriana a vu le jour prématurément, le 13 juin. Il pesait 822 g, selon sa grand-mère. Quelques jours après cette naissance, la machine qui maintenait la trentenaire en vie a été débranchée.
L'avenir du nouveau-né
Le petit, lui, se trouve toujours aux soins intensifs, rapporte NBC News. «Il va s'en sortir. Il est juste en train de se battre», confie April.
Les implications légales et éthiques
Ce cas soulève de nombreuses questions sur les implications légales et éthiques de la législation sur l'avortement en Géorgie. La situation d'Adriana Smith met en lumière les dilemmes auxquels sont confrontés les médecins et les familles dans des situations médicales complexes.
La famille d'Adriana Smith espère que son histoire pourra sensibiliser le public et les législateurs aux défis éthiques et médicaux posés par les lois restrictives sur l'avortement. En attendant, ils se concentrent sur le rétablissement du nouveau-né et sur le soutien mutuel dans cette période difficile.
