Une course poursuite tragique s'est soldée par la mort de deux personnes, dont un policier belge, dans la nuit de mardi à mercredi, en Moselle. Les faits se sont déroulés vers 22h15, lorsque la voiture poursuivie par la police belge s’est arrêtée sur une route à quatre voies. Les deux occupants du véhicule sont sortis en courant, avant d'être percutés par une autre voiture arrivant en face, entraînant leur décès.
Un drame transfrontalier
Contexte de la poursuite
La voiture impliquée dans la course poursuite est soupçonnée d’être un «go-fast», une méthode utilisée par les trafiquants pour le transport des stupéfiants. L'idée est de rouler à très grande vitesse pour éviter les contrôles de police. La voiture était poursuivie depuis la Belgique par trois véhicules de la police locale, alors qu’elle réalisait un trajet Belgique-France, selon la gendarmerie.
Coopération entre les autorités belges et françaises
Les faits se sont produits à hauteur d’Angevillers, à une quarantaine de kilomètres de la frontière belge. Les autorités belges et françaises sont amenées à coopérer régulièrement d’un côté ou de l’autre de la frontière, qu’elles peuvent franchir dans le cadre de la poursuite de malfaiteurs. Cette coopération transfrontalière est essentielle pour lutter contre la criminalité organisée et les trafics illicites.
Détails de l'enquête
L’enquête est confiée à la brigade de recherches de Thionville (F). Sollicité par l’AFP, le parquet n’a pas répondu dans l’immédiat. Les investigations devront déterminer les circonstances exactes de l'accident et les responsabilités des différents acteurs impliqués. Les autorités devront également examiner les méthodes de «go-fast» et les moyens de les contrer efficacement.
Ce drame met en lumière les risques encourus par les forces de l'ordre dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée. Il souligne également l'importance de la coopération internationale pour faire face à ces défis complexes.
