À 61 ans, Brad Pitt ne ralentit pas, il appuie sur l’accélérateur. L’acteur oscarisé revient sur les écrans ce mercredi 25 juin 2025 avec «F1», un film événement tourné au cœur du championnat de Formule 1, sans trucage ni écran vert. Un projet immersif, physique, à l’image d’un homme qui refuse de se laisser enfermer par son âge ou son image.
«Tourner un film sur la Formule 1, c’est une des expériences les plus intenses de ma vie. J’ai passé des jours à Silverstone, au milieu des pilotes et des mécaniciens. Ce monde est fascinant. C’est de l’adrénaline pure, encadrée par une rigueur presque militaire», dit-il.
Un rôle intense et immersif
Incarner un pilote de Formule 1
Dans «F1», il incarne Sonny Hayes, ex-star du circuit des années 1990, disparu après un grave accident. Vingt ans plus tard, un jeune prodige le pousse à sortir de sa retraite. «C’est une métaphore. Revenir à la passion première, transmettre, se réconcilier avec soi-même. Le film parle autant de vitesse que de rédemption.»
Un tournage au cœur de la Formule 1
Tourné pendant de vrais Grands Prix, «F1» a été un défi logistique hors norme. Et l'Américain ne s’est pas contenté d’observer: «J’ai appris à conduire des monoplaces spécialement préparées. Je n’allais pas à 300 km/h, mais assez pour ressentir les vibrations, les forces. J’étais dans la voiture, et ça change tout.»
L'influence de Lewis Hamilton
L’acteur s’est appuyé sur un conseiller de luxe: Lewis Hamilton. «C’est lui qui a rendu tout ça possible. Il voulait un film réaliste, respectueux de l’univers F1. Grâce à lui, nous avons eu accès aux paddocks, aux équipes, à tout ce qui rend ce sport si unique», explique Brad.
Une quête plus intime
Derrière l’intensité du tournage se cache une quête plus intime. L'artiste le reconnaît: ce rôle marque une étape. «Ce qui m’intéresse aujourd’hui, ce n’est plus d’être au centre. J’ai connu les tapis rouges, les blockbusters… Aujourd’hui, je cherche la sincérité, la curiosité. Je veux encore apprendre, même après 60 ans.»
Réinvention et nouvelles priorités
L’homme se réinvente. Moins pressé par Hollywood, plus à l’écoute de ses envies. «Il y a eu un moment dans ma vie où j’ai ralenti. J’ai revu mes priorités. Jouer, c’est accepter de ne pas tout contrôler. Et ça m’a permis de retrouver le plaisir de créer.» Il y a aussi l’envie de produire. À travers sa société Plan B, Brad soutient de nouveaux talents, de jeunes réalisateurs. «Il ne s’agit pas d’un plan de carrière. Juste d’un besoin de faire partie d’histoires plus grandes que moi. Si un film me parle, je monte dans l’arène. «F1», c’était une évidence. Un film sur la seconde chance, sur la vitesse qui t’empêche de douter. J’adore ça.»
Un nouvel équilibre
Côté cœur, l’acteur semble aujourd’hui trouver un nouvel équilibre. Depuis plus d’un an il partage la vie d’Inès de Ramon, 32 ans, diplômée de l’Université de Genève. «Je me sens apaisé. Entouré. C’est précieux.» Sans en dire plus, il laisse deviner qu’une nouvelle page s’écrit. «À ce stade, je cherche moins à impressionner qu’à être bien. Avec les bonnes personnes, dans les bons projets.» À ses côtés sur le tapis rouge, lors de la première de «F1» à New York, leur complicité crève l’écran.