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Ex-enseignante condamnée à 8 mois ferme pour propos antisémites


Une ancienne enseignante de 51 ans a été condamnée à 8 mois de prison ferme pour des propos antisémites tenus en ligne. Elle effectuera sa peine sous bracelet électronique.

Ex-enseignante condamnée à 8 mois ferme pour propos antisémites

Une ex-enseignante de 51 ans a été condamnée mercredi soir par le tribunal correctionnel de Perpignan à huit mois de prison ferme pour avoir tenu en ligne des propos antisémites entre novembre 2023 et janvier 2025, en récidive.

Sous le pseudonyme «Claire Hitler», l’enseignante en situation de handicap, qui n’a pas travaillé depuis une vingtaine d’années et pour laquelle l’expert psychiatre a conclu à une altération du discernement retenue par le tribunal, a notamment écrit «Je hais les Juifs» ou encore «Hitler avait raison».

Une condamnation sévère pour des propos haineux

Les faits reprochés

Jugée mercredi pour provocation à la violence et à la haine et négation de crimes contre l’humanité, elle effectuera sa peine sous bracelet électronique. Déjà condamnée pour des faits similaires en 2023, à quatre mois de sursis et 4000 euros d’amende, et en 2024, à six mois de prison avec sursis, elle n’a montré aucun signe de regret à l’audience.

Réactions des parties civiles

L’avocate des trois associations parties civiles, Corine Serfati, a salué jeudi «une peine à la hauteur de la gravité des faits, mais également de la personnalité de l’auteure». La prévenue a également été condamnée à 120 jours-amendes de 10 euros et à verser 2000 euros aux trois associations parties civiles au titre du préjudice moral.

Multirécidiviste

Cette condamnation intervient après plusieurs autres pour des faits similaires. En 2023, elle avait déjà été condamnée à quatre mois de sursis et 4000 euros d’amende. En 2024, elle avait écopé de six mois de prison avec sursis. Malgré ces condamnations, elle a continué à tenir des propos haineux en ligne, ce qui a conduit à cette nouvelle condamnation.

L’altération du discernement retenue par le tribunal n’a pas empêché une condamnation ferme, soulignant la gravité des propos tenus et la nécessité de sanctionner de manière appropriée de tels actes de haine.