Depuis ses débuts à la télé anglaise jusqu’à Broadway en passant par Hollywood, Jodie Comer trace un parcours sans faute. Révélée grâce à son rôle de tueuse stylée dans «Killing Eve», elle s’est imposée comme une actrice caméléon, aussi à l’aise dans les blockbusters («Free Guy», «The Last Duel») que sur les planches. Aujourd’hui, elle opère un virage sanglant avec «28 ans plus tard», suite très attendue du film culte de Danny Boyle.
Jodie Comer dans «28 ans plus tard» : Un rôle exigeant et viscéral
Un tournage post-apocalyptique intense
Dans ce nouvel opus post-apocalyptique, la comédienne de 32 ans incarne une survivante traquée dans un monde infesté d’infectés toujours plus flippants. Et elle s’est donnée à fond: «J’avais été frappée par le premier film, «28 Days Later». C’était si ancré dans la réalité. Une vraie exploration de notre espèce». Le genre horrifique ne l’attirait pas forcément, mais là, elle a été happée: «C’était viscéral et émotionnellement exigeant.»
Des conditions de tournage extrêmes
Le tournage, en pleine nature dans le nord de l’Angleterre, n’a pas été de tout repos. «Les cascadeurs me couraient après comme des fous. J’avais vraiment l’impression de fuir pour ma vie.» Pas de place pour la triche: Danny Boyle voulait de l’authentique. «Ce n’est pas qu’un film à frissons. Il y a une vraie profondeur humaine. C’est ce qui m’a séduite», confie l'actrice.
Repousser ses limites
Repousser ses limites, Jodie adore ça. Elle l’a prouvé l’an dernier avec «Prima Facie», un monologue choc sur une avocate confrontée à un procès pour viol, joué à Londres et Broadway. «C’est l’expérience la plus puissante et vivifiante de ma carrière», dit-elle, avant de révéler qu’elle reprendra ce rôle en tournée européenne, début 2026.
Des anecdotes de tournage cocasses
Sur «28 ans plus tard», elle a aussi dû faire face à des imprévus plus... cocasses. «Un jour, un figurant zombie avait oublié son pantalon. Il courait en slip. J’ai éclaté de rire, mais on n’a pas coupé!» Malgré les conditions extrêmes, l’ambiance sur le tournage l’a marquée. «C’était l’un des plateaux les plus inclusifs et bienveillants. On formait une vraie équipe.»
Des projets ambitieux pour l'avenir
Et après ? Jodie voit encore plus loin. Elle développe une série dans laquelle elle jouera et qu’elle produira. «J’ai envie d’explorer d’autres facettes de la création. Passer derrière la caméra me tente de plus en plus», dévoile-t-elle. Avec « 28 ans plus tard», elle prouve une fois encore qu’elle n’a peur de rien. Ni des zombies, ni des défis. Et certainement pas de briller encore plus fort.
