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Match nul spectaculaire entre Boca Juniors et Benfica à Miami


Boca Juniors et Benfica se quittent sur un nul 2-2 après une rencontre intense. Benfica a remonté un déficit de deux buts en seconde période.

Match nul spectaculaire entre Boca Juniors et Benfica à Miami

Spectaculaire et engagé parfois à l’excès, le match entre Boca Juniors et Benfica a abouti à un résultat nul (2-2), après que l’équipe de Lisbonne a gommé un déficit de deux buts à Miami lors de leur entrée à la Coupe du monde des clubs.

L’opposition entre deux formations emblématiques de leur continent – Benfica, 38 fois champion du Portugal, Boca Juniors 35 fois champion d’Argentine – a tenu ses promesses.

Au point qu’après le terne match nul (0-0) entre Palmeiras et le FC Porto dimanche, on tient enfin la confrontation rappelant les grandes heures des joutes intenses entre équipes sud-américaines et européennes.

Un match intense et spectaculaire

Une ambiance électrique dans les tribunes

Et il faut dire que pour ne rien gâcher, l’ambiance a été au rendez-vous dans les tribunes du Hard Rock Stadium, copieusement garni de 55'574 spectateurs, par les quelque 40'000 supporters argentins, qui n’ont jamais cessé de chanter et agiter leurs écharpes jaunes et bleues, donnant à l’enceinte floridienne des airs de Bombonera, le stade bouillant de Buenos Aires.

Les buts de Boca Juniors

Ces derniers ont exulté une première fois, quand l’attaquant Miguel Merentiel a ouvert le score en coupant au premier poteau une offrande du latéral gauche Lautaro Blanco, auteur sur l’action d’un délicieux petit pont sur son vis à vis (21e).

Et les «Dale Boca, dale Bo!» («Allez Boca, allez Bo!») ont été hurlés deux fois plus fort, quand six minutes plus tard le milieu de terrain Rodrigo Battaglia a doublé le score du crâne, après une remise de la tête de son défenseur Ayrton Costa sur un corner (27e).

La remontée de Benfica

Plus pragmatique, l’équipe de Buenos Aires venait de sanctionner la stérilité du jeu de passes de Benfica, mais allait ensuite donner le bâton pour se faire battre, avec le compatriote Nicolas Otamendi dans le rôle de bourreau.

Si les 45 premières minutes furent intenses, parfois un peu trop au niveau de l’engagement physique, le temps additionnel a été électrique.

Une faute inutile du défenseur Carlos Palacios sur Otamendi après un corner a été sanctionnée d’un penalty. Une décision qui a provoqué la colère du banc argentin, au point que l’arbitre, en allant visionner la VAR, a dû exclure le milieu défensif Ander Herrera, remplacé 25 minutes plus tôt, blessé.

Placide après la cohue, l’autre Argentin de Benfica, Angel Di Maria a réduit le score pour les Lisboètes, finalement tout heureux de ne rentrer au vestiaire qu’avec un but de retard.

Un second acte tendu

Le second acte fut bien plus stérile en actions de buts et surtout bien plus prolifique en mauvais gestes.

Andrea Belotti a écopé d’un carton rouge pour un pied trop haut qui a heurté la tête d’Ayrton Costa, laissant l’équipe portugaise à dix pour les 25 dernières minutes.

Et alors que Boca n’avait qu’à gérer son avance au score, c’est ce diable d’Otamendi qui a surgi sur un corner pour catapulter de la tête le ballon dans les filets (2-2, 84e).

La frustration a alors vite gagné Boca Juniors et Jorge Figal, auteur d’une charge trop violente sur un adversaire, a aussi été renvoyé au vestiaire par l’arbitre, loin d’avoir passé une rencontre tranquille.

Otamendi en bourreau

Le match a finalement vu trois expulsions et quatre buts, offrant aux spectateurs un spectacle mémorable et rappelant les grandes heures des confrontations entre équipes sud-américaines et européennes.