Le Thunder d’Oklahoma City, un temps au bord du gouffre, a fini par renverser les Indiana Pacers 111-104 pour égaliser à 2-2 en finale de la NBA vendredi à Indianapolis. La finale, indécise, se rendra dans l’Oklahoma pour l'acte V lundi, avant de revenir jeudi dans l’Indiana pour l'acte VI, où l’une des deux équipes aura l’occasion de glaner un premier titre.
Un match décisif pour le Thunder
Si l’énergie, le jeu collectif et les actions d’éclat semblaient toutes du côté des Pacers et de leur bruyant public, le Thunder a su encaisser, dans les cordes. «Nous avons su montrer toute notre volonté, nous nous sommes battus pour rester dans le coup lors du troisième quart-temps, c’était la clef. Ils avaient le vent dans le dos, nous jouions mal. Ça aurait été facile d’abandonner», a salué en conférence de presse l’entraîneur du Thunder, Mark Daigneault.
La performance de Shai Gilgeous-Alexander
OKC a répondu avec force dans les derniers instants, remportant le dernier quart-temps 31 à 17, dans le sillage de son MVP Shai Gilgeous-Alexander. Plutôt maladroit au départ (12 sur 24 au tir), ayant du mal à se débarrasser de ses défenseurs, ciblé au contraire de l’autre côté du terrain et longtemps incapable d’obtenir des fautes, le Canadien a fait ce qui est attendu des grands joueurs: élever son niveau dans les derniers instants, quand la finale semblait échapper au Thunder.
«SGA» a inscrit 13 points dans les quatre dernières minutes, de loin, à mi-distance, et sur la ligne des lancers francs (10 sur 10) après avoir forcé Aaron Nesmith à deux fautes consécutives très coûteuses.
Réactions d'après-match
«On a enfin réussi quelques stops en défense, leur pression a baissé grâce à cela. On a pu développer notre jeu. Tout part toujours des stops pour nous», a commenté Gilgeous-Alexander au micro du diffuseur, qualifiant la rencontre de «combat de chiens».
Daigneault a salué «l’attitude» de son meneur, «toujours la même, peu importe qu’on ait trois points d’avance, 30 points de retard, qu’il soit en train de dîner un mercredi soir, il reste toujours le même. Il est incroyable, il a dû aller au charbon, on a eu du mal à le libérer, mais il a encore montré qui il était ce soir.»
La performance des Pacers
Les Pacers semblaient pourtant avoir tout bien fait à domicile, se montrant dominateurs et semblant prêts à mener 3-1 pour se donner de grandes chances de renverser une nouvelle fois le favori de leur série, après avoir surpassé les Cleveland Cavaliers puis les New York Knicks aux tours précédents.
Tyrese Haliburton (18 points, 7 passes) a fait rugir la salle d’un tir du logo une première fois lors du premier quart-temps, avant de se montrer très juste à la distribution du jeu.
Plusieurs de ses lay-ups acrobatiques ou des dunks puissants d’Obi Toppin ont ravi le public et fait souffler la tempête au dessus des joueurs d'»OKC». Mais Indiana a raté ses dernières minutes, marquant son ultime panier dans le jeu à 3 minutes 20 de la sirène. «Notre attaque s’est mise à stagner. On n’arrivait plus à prendre les rebonds, c’est devenu difficile de mettre du rythme», a regretté le coach Rick Carlisle.
Un «combat de chiens»
La rencontre a été qualifiée de «combat de chiens» par Gilgeous-Alexander, soulignant l'intensité et la détermination des deux équipes. Ce match crucial a montré que la série est loin d'être terminée et que chaque équipe est prête à tout donner pour remporter le titre.
Haliburton: un tir du logo
Tyrese Haliburton a particulièrement brillé avec un tir du logo spectaculaire qui a galvanisé le public des Pacers. Malgré cette performance, les Pacers n'ont pas réussi à maintenir leur avance, laissant le Thunder revenir dans le match et finalement l'emporter.
Avec cette victoire, le Thunder d’Oklahoma City a prouvé qu’il est capable de surmonter les défis les plus difficiles et de revenir dans la série. La suite de la finale promet d’être passionnante et indécise jusqu’au bout.