Après la rupture spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président américain pourrait se débarrasser de sa voiture électrique achetée en mars pour soutenir l’entrepreneur, selon un haut responsable de la Maison Blanche vendredi. «Il y pense, oui», a répondu un responsable à l’AFP, interrogé sur la possibilité que le président américain vende ou donne sa Tesla.
Selon un journaliste de l’AFP, la voiture rouge était toujours garée sur le parking de la Maison Blanche vendredi, au lendemain de la fracassante rupture entre Donald Trump et son ancien conseiller Elon Musk. La capitalisation de Tesla a fondu de dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, l’action clôturant jeudi à -14,26%.
Concession Tesla à la Maison Blanche
La Maison Blanche s'était transformée en concession Tesla il y a trois mois, lorsque le républicain, posant devant cinq voitures de la marque, avait vanté les qualités des véhicules électriques, alors que l’action Tesla était malmenée en Bourse et que les ventes du constructeur souffraient de l’impopularité de son patron.
Un achat symbolique
Le président avait jeté son dévolu sur une Tesla rouge, du modèle S, assurant régler par chèque. Indiquant qu’il n’était «pas autorisé à rouler parce qu’(il n’avait) pas conduit de voiture depuis longtemps», il avait toutefois précisé que la voiture serait mise à la disposition de ses employés à la Maison Blanche.
Symbole de la rupture
Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, et Margo Martin, conseillère en communication de Donald Trump, ont d’ailleurs posé dans la voiture rouge et publié la photo sur X, le réseau social détenu par Elon Musk, pas plus tard que la semaine dernière. La voiture rouge et brillante est ainsi devenue le symbole malheureux de la rupture entre le président et l’ancien chef de Doge, la Commission à l’efficacité gouvernementale.
Tensions entre Trump et Musk
Donald Trump s’est dit «très déçu» par Elon Musk et ses critiques envers la «grande et belle loi» budgétaire du président. Il a menacé de supprimer ses contrats passés avec le gouvernement américain. L’entrepreneur a répliqué par le retrait de son vaisseau spatial Dragon, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).
Cette rupture marque un tournant dans les relations entre les deux figures influentes, qui avaient autrefois collaboré étroitement. Les conséquences de cette brouille pourraient avoir des répercussions non seulement sur les marchés financiers, mais aussi sur les politiques technologiques et spatiales des États-Unis.