Le président portugais Marcelo Rebelo De Sousa a accepté mercredi la composition du nouveau gouvernement soumis par le Premier ministre Luis Montenegro, reconduit la semaine dernière à son poste après avoir remporté des élections législatives anticipées. La nouvelle équipe gouvernementale, qui compte 16 ministres dont les noms ont été dévoilés dans un communiqué publié sur le site de la présidence, doit prendre ses fonctions jeudi.
Le nouveau gouvernement de Luis Montenegro dévoilé
Composition du gouvernement
Le nouvel exécutif compte de nombreux ministres reconduits dans leurs fonctions comme Paulo Rangel aux Affaires étrangères, Joaquim Miranda Sarmento aux Finances, Ana Paula Martins à la Santé ou Nuno Melo à la Défense. Il comprend également quelques nouveaux noms, notamment au ministère de l’Intérieur, avec Maria Lucia Amaral.
Résultats des élections législatives
Le Parti social démocrate (PSD, centre droit) de Luis Montenegro, à la tête de l’Alliance démocratique (AD), est arrivé en tête des législatives anticipées du 18 mai, remportant 91 sièges sur 230, loin toutefois du seuil des 116 pour disposer d’une majorité absolue. Ceux qui intégreront le prochain gouvernement ne devront «pas perdre de temps avec (…) des querelles politiciennes», a déclaré M. Montenegro peu après sa nomination, rappelant que l’objectif était de «se mettre au travail» rapidement.
Dialogue avec toutes les formations politiques
M. Montenegro, qui a écarté l’idée d’un «accord permanent de gouvernance», a indiqué qu’il dialoguerait «avec toutes les formations politiques». Il devra notamment composer avec le nouveau statut du parti d’extrême droite Chega, désormais première force d’opposition du pays. Créé il y a à peine six ans, Chega compte 60 élus, contre 50 lors de la précédente législature, et 58 pour le Parti socialiste.
Contexte des élections anticipées
Les élections législatives anticipées avaient été convoquées le 18 mai après l’échec de M. Montenegro à remporter en mars un vote de confiance des députés, auquel il s’était soumis sur fond de soupçons de conflit d’intérêt.
L'extrême droite, première opposition
Le parti d’extrême droite Chega est désormais la première force d’opposition du pays. Créé il y a à peine six ans, Chega compte 60 élus, contre 50 lors de la précédente législature, et 58 pour le Parti socialiste. Cette montée en puissance de l’extrême droite représente un défi majeur pour le nouveau gouvernement de Luis Montenegro, qui devra naviguer dans un paysage politique fragmenté et polarisé.
