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Chikungunya à La Réunion : 20 décès malgré la décroissance de l'épidémie


Cinq nouveaux décès ont été imputés au chikungunya à La Réunion, portant le total à 20. L'île montre des signes de ralentissement de l'épidémie depuis avril.

Chikungunya à La Réunion : 20 décès malgré la décroissance de l'épidémie

Le nombre de décès liés au chikungunya à La Réunion a atteint 20, malgré une «phase de décroissance» de l'épidémie. Cinq nouveaux décès ont été imputés à la maladie, selon Santé publique France (SPF). Cette augmentation du nombre de morts survient alors que l'île française de l'océan Indien montre des signes de ralentissement de l'épidémie depuis la fin du mois d'avril.

Cinq nouveaux décès imputés au chikungunya

Les décès de cinq personnes ont été imputés au chikungunya à La Réunion, portant à 20 le nombre de morts liés à l’épidémie qui est pourtant «en phase de décroissance», a annoncé mercredi Santé publique France (SPF). «Suite à la dernière réunion du comité d’imputabilité, cinq dossiers ont été classés» comme des décès liés au chikungunya, a précisé SPF dans son bulletin épidémiologique, tout en précisant que «La Réunion est en phase de décroissance épidémique» depuis la fin du mois d’avril.

Détails des décès

Ces cinq décès survenus entre le 31 mars et le 11 mai faisaient l’objet d’une investigation dans le cadre de l’épidémie qui a démarré en août 2024 à La Réunion, où les cas ont explosé à partir de mars 2025. Ils concernent tous des personnes âgées de 68 à 95 ans porteuses de comorbidités (pathologies chroniques essentiellement), selon SPF, qui précise que 37 autres décès sont en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya.

Situation épidémiologique actuelle

La Réunion est en phase de «décroissance épidémique» pour la cinquième semaine consécutive, assure toutefois l’agence sanitaire, ajoutant que «bien qu’en forte diminution, la circulation du chikungunya sur l’île reste encore importante avec des disparités selon les secteurs géographiques». L’activité en médecine de ville concernant l’épidémie a baissé de 55% sur une semaine, passant d’environ 3800 consultations à 1800. Les passages en urgences pour cause de chikungunya ont pour leur part baissé de 15% sur une semaine.

Statistiques de l'épidémie

Depuis le début de l’année 2025, près de 53'000 cas «confirmés biologiquement de chikungunya autochtones» ont été signalés à La Réunion, une île d’environ 900'000 habitants. Le nombre total de cas est toutefois considéré comme bien plus élevé, nombre de malades ne s’étant pas fait dépister. Mayotte, autre département français de l’océan Indien, est en revanche passé en phase d’épidémie cette semaine avec une «transmission intense et généralisée» de cette maladie virale transmise par le moustique tigre. Depuis le début de l’année, 560 cas confirmés de chikungunya y ont été signalés.

Décrue de l'épidémie

Bien que la situation à La Réunion montre des signes de décroissance, il est crucial de maintenir les mesures de prévention pour éviter une nouvelle flambée de l'épidémie. Les autorités sanitaires continuent de surveiller de près l'évolution de la maladie et recommandent aux habitants de prendre des précautions pour se protéger contre les moustiques, vecteurs du chikungunya.

En conclusion, malgré une phase de décroissance de l'épidémie de chikungunya à La Réunion, le nombre de décès liés à la maladie continue d'augmenter. La vigilance reste de mise pour contenir la propagation de cette maladie virale.