Si devenir célèbre peut être un rêve pour certains, cela n’a jamais été celui d’Alice Belaïdi. Révélée en 2010 grâce à la pièce «Confidences à Allah», la comédienne, alors âgée de 23 ans, avait remporté le Molière de la révélation féminine.
À partir de là, la jeune femme, née d'un père maçon d’origine algérienne et d’une mère française, a vu sa vie basculer. «Ça me tombe dessus. Je viens de débarquer à Paris, ce spectacle, il fait un carton. Je ne savais même pas que cette vie existait. D’un coup, les Molière, les trucs… On me prête une robe, j’ai un attaché de presse», a-t-elle confié dans «Sept à Huit», dimanche sur TF1.
La difficile ascension vers la célébrité
Un changement de vie brutal
Alice Belaïdi a très mal vécu ce changement de vie. «C’est un peu trop fort pour moi et je ne gère pas. J’en fais des crises de panique, je n’ai pas envie d’être là, en fait. Pendant très longtemps après, je ne me suis plus confrontée aux tapis rouges, aux cérémonies», s’est-elle souvenue.
Le syndrome de l'imposteur
Aujourd’hui, à 38 ans, la Française, qui a joué dans le film à succès «Un p'tit truc en plus», se sent plus apaisée par rapport à sa célébrité: «Il m’a fallu des années pour me sentir bien et à ma place, arrêter ce syndrome d'imposteur qui me suivait. Là, c'est bon, ça va mieux.»
Les étapes de la reconquête de soi
- Acceptation de la notoriété
- Travail sur soi pour surmonter les crises de panique
- Réconciliation avec les événements publics
Alice Belaïdi a su transformer ses expériences difficiles en une force intérieure qui lui permet aujourd'hui de briller sur les écrans et les scènes sans se laisser submerger par la pression de la célébrité.
