Max Verstappen, pilote de l'écurie Red Bull, a reconnu sa responsabilité dans l'accrochage avec George Russell de Mercedes lors du Grand Prix d'Espagne. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, le Néerlandais a admis que ses manœuvres étaient inappropriées et n'auraient pas dû se produire.
«Nous étions sur une stratégie prometteuse et une bonne course à Barcelone, jusqu’à ce que la voiture de sécurité sorte», a expliqué Verstappen, faisant référence à la panne de la Mercedes de l'Italien Andrea Kimi Antonelli qui a neutralisé la course.
Une manœuvre controversée
Choix de pneus et frustration
Verstappen a profité de la neutralisation pour repasser par les stands, mais il en est ressorti avec des pneus durs, les seuls qui lui restaient, plus lents que les gommes tendres de ses adversaires. À la relance à six tours de la fin, le champion du monde en titre s'est fait doubler par Charles Leclerc de Ferrari. Son écurie lui a ensuite demandé de laisser repasser Russell qu'il avait dépassé en empruntant un échappatoire.
Réactions et conséquences
Après avoir exprimé son mécontentement à la radio, Verstappen, connu pour son tempérament de feu, a ouvert la porte à la Mercedes mais a immédiatement réaccéléré et l'a percutée au virage suivant, une manœuvre qui ressemblait fortement à un geste d'humeur.
«Je donne toujours tout ce que j’ai pour l’équipe et les émotions peuvent être vives», a-t-il écrit lundi, alors qu’il ne s’était pas exprimé sur cet accrochage dimanche.
Sanctions et points de pénalité
Le pilote Red Bull, jugé responsable, a reçu une pénalité de dix secondes, une sanction qui l’a fait reculer de la cinquième à la dixième place. Les commissaires lui ont aussi infligé trois points de pénalité sur sa Super Licence – un système de permis à points instauré en 2014 – et totalise désormais 11 points de pénalité sur les 12 derniers mois.
Selon le règlement en vigueur, si un pilote accumule 12 points de pénalité, il est automatiquement suspendu pour le Grand Prix suivant. Le Néerlandais n’aura donc pas le droit à l’erreur lors des deux prochains GP, au Canada le 15 juin et en Autriche le 29 juin.
Les émotions peuvent être vives
Verstappen a conclu son message en soulignant que les émotions peuvent parfois prendre le dessus dans des situations de haute pression. Cette reconnaissance de responsabilité est un pas important pour le pilote, qui devra désormais faire preuve de prudence pour éviter toute suspension future.