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Nouveaux mandats d'arrêt pour corruption à la mairie d'Istanbul


47 personnes visées, dont un ancien député et cinq maires de district. La tension politique s'accentue en Turquie.

Nouveaux mandats d'arrêt pour corruption à la mairie d'Istanbul

De nouveaux mandats d’arrêt visant 47 personnes ont été émis pour «corruption» au sein de la mairie d’opposition d’Istanbul, dont le maire Ekrem Imamoglu est emprisonné depuis mars, rapporte samedi l’agence étatique turque Anadolu.

Ces mandats d'arrêt s'inscrivent dans le cadre de quatre enquêtes distinctes pour corruption centrées sur Istanbul. Parmi les personnes visées figurent un ancien député d’opposition et cinq maires de district de la mégapole, selon Anadolu.

Contexte des Arrestations

Situation Actuelle

L’arrestation le 19 mars de l’édile, qui rejette les accusations le visant, avait déclenché une vague de contestation inédite en Turquie depuis douze ans. Chaque semaine, de nouvelles arrestations sont annoncées dans les rangs de l’équipe municipale.

Réactions et Conséquences

Selon la chaîne de télévision Halk, proche du CHP, premier parti d’opposition au parlement auquel appartient Ekrem Imamoglu, neuf maires de districts d’Istanbul (sur trente-neuf) sont désormais arrêtés et détenus. Le parti, qui a désigné Ekrem Imamoglu comme son candidat à la présidentielle lors du prochain scrutin prévu en 2028, n’a pas immédiatement réagi.

Liste des Personnes Visées

  • Un ancien député d’opposition
  • Cinq maires de district de la mégapole

Ces arrestations interviennent dans un contexte de tension politique accrue en Turquie, où les opposants au gouvernement dénoncent une répression croissante des voix dissidentes.

Les enquêtes pour corruption visent à démanteler des réseaux présumés de malversations au sein de la mairie d’Istanbul, mais les critiques estiment que ces actions sont motivées par des considérations politiques plutôt que par des preuves tangibles de corruption.

La situation à Istanbul reste tendue, et les développements futurs seront suivis de près par les observateurs nationaux et internationaux.