Pour la deuxième fois de suite, Grasshopper s’est sorti victorieusement des matches du barrage de Super League, malgré une défaite vendredi soir à Aarau au match retour (1-0). Il faut dire qu’en s’imposant 4-0 du match aller, mardi dernier, les hommes de Tomas Oral avaient fait ce qu’il fallait contre le deuxième de Challenge League pour ne pas trop trembler en terres argoviennes.
Ce score du match aller a aussi, peut-être, rappelé de bien mauvais souvenirs aux Argoviens, avec ce barrage contre Xamax en 2019 qu’ils avaient gagné 4-0 à l’aller mais avaient perdu sur le même score au retour pour finalement chuter aux tirs au but. Mais cette fois, ils étaient dans le rôle du chasseur et cela ne leur a pas réussi non plus.
Une soirée intense à Aarau
Un but trop tardif pour Aarau
Si les joueurs de Brunello Iacopetta ont marqué (Obexer, 82e), c’était bien trop tard pour emballer la rencontre et s’offrir quelques instants de rêve. L’envie de plaire une dernière fois dans leur stade du Brügglifeld était là, certes, mais on sentait que dans les têtes, il y avait un peu de résignation.
Ambiance électrique au stade
Les 8450 spectateurs, eux, ont fait la fête toute la rencontre, trop parfois, obligeant l’arbitre Sandro Schärer à interrompre le jeu plusieurs fois à cause des fumigènes utilisés. Si Aarau, champion de Suisse en 1993, va donc passer une onzième saison consécutive en Challenge League, Grasshopper, lui, s’en est sorti et va vivre une cinquième saison de suite en Super League depuis sa promotion en 2021.
Des défis à venir pour Grasshopper
Mais les Sauterelles devront trouver des solutions pour ne pas revivre un exercice comme celui qui vient de prendre fin. Au risque, d’un jour, se louper sur la dernière marche.
Résumé des points clés
- Grasshopper conserve sa place en Super League malgré une défaite au match retour.
- Aarau reste en Challenge League pour une onzième saison consécutive.
- L'ambiance au stade était électrique, avec des interruptions dues aux fumigènes.
- Grasshopper doit trouver des solutions pour éviter de revivre une saison difficile.