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L'ex-régie Brolliet perd un contrat de 47 millions de francs avec la CPEG


La régie Vimova, anciennement Brolliet, voit la CPEG lui retirer la gestion de 34 immeubles. Des retards de décomptes et des plaintes de locataires sont en cause.

L'ex-régie Brolliet perd un contrat de 47 millions de francs avec la CPEG

Les revers s'accumulent pour l'ex-régie genevoise Brolliet, intégrée au groupe français Foncia (devenu Emeria) en 2016, et rebaptisée Vimova en début d'année. Ainsi que l'a annoncé site bilan.ch, l'ancien fleuron immobilier du bout du lac vient de perdre un très gros marché de 47 millions de francs. La caisse de retraite des fonctionnaires, la CPEG, lui a retiré la gestion de 34 immeubles. Dès le 1er juin, ils seront confiés à la régie Naef. En cause: des retards dans les décomptes de charges et des plaintes récurrentes de locataires.

Les difficultés s'accumulent pour l'ex-régie Brolliet

Suspension et perte de mandats

En décembre, l'ex-régie Brolliet avait été suspendue durant six mois par l'Union suisse des professionnels de l'immobilier Genève (USPI Genève). En cause, déjà, des retards de transmissions des décomptes de charges et de gérance. Ces lacunes touchaient non seulement le domaine de la location, mais aussi celui de la propriété par étages (PPE). Par conséquent, en début d'année, la régie perdait déjà plusieurs mandats, récupérés par d'autres agences de la place.

Cyberattaque et migration informatique ratée

En guise d'explications, l'ex-régie Brolliet avançait une cyberattaque qui avait paralysé le groupe en 2021, et une migration informatique ratée en 2023. À cette époque, certains locataires attendaient leurs décomptes depuis un an. Elle prévoyait un retour à la normale pour ce printemps.

Conséquences et impacts

La perte de ce mandat de 47 millions de francs est un coup dur pour l'ex-régie Brolliet, qui peine à reprendre pied après une série de revers. La caisse de retraite des fonctionnaires, la CPEG, a décidé de confier la gestion de ses 34 immeubles à la régie Naef, citant des retards dans les décomptes de charges et des plaintes récurrentes de locataires comme principales raisons de cette décision.

Ces difficultés montrent les défis auxquels est confrontée l'ex-régie Brolliet, désormais rebaptisée Vimova, pour retrouver sa position de leader dans le secteur immobilier genevois. La suspension par l'USPI Genève et la perte de mandats importants mettent en lumière les problèmes internes et les défis opérationnels auxquels l'entreprise doit faire face.

En conclusion, l'ex-régie Brolliet, autrefois un fleuron de l'immobilier genevois, traverse une période de turbulences marquée par des retards, des suspensions et des pertes de mandats. La migration informatique ratée et la cyberattaque de 2021 ont ajouté des complications supplémentaires, mais l'entreprise espère un retour à la normale prochainement.