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L'équipe de Suisse accueillie chaleureusement malgré la défaite en finale


Les joueurs suisses ont reçu un accueil réconfortant à Kloten après leur défaite contre les États-Unis. Nino Niederreiter exprime sa déception.

L'équipe de Suisse accueillie chaleureusement malgré la défaite en finale

Cela ne transformera pas l’argent en or, mais c’est une manière d’avaler la pilule plus facilement. Moins de 24 heures après avoir vu s’envoler son rêve de devenir championne du monde, au bout d’une finale remportée en prolongation par les États-Unis, l’équipe de Suisse a eu droit à un retour réconfortant au pays. Ce lundi en fin de journée, le staff et les joueurs ont été reçus à la Swiss Arena de Kloten, où un peu plus d’un millier de fans les attendait.

Un accueil chaleureux malgré la défaite

Les malheureux héros sont entrés sur la patinoire peu après 18h30, en arborant leur médaille d’argent qui racontait autant leur prouesse que leur déception. Devant un public encore sonné du résultat de la veille, ils sont apparus touchés, habités par la désillusion d’avoir frôlé le Graal.

Nino Niederreiter exprime la déception

Nino Niederreiter, l’un des premiers à prendre la parole, a résumé l’état d’esprit général: «Je vais un peu mieux maintenant. Mais quand on arrive quatre fois en finale et qu’on perd quatre fois (ndlr: 2013, 2018, 2024 et, donc, 2025), c'est très amer. Il y a des moments où on regarde en arrière et où on peut certainement être fier. Mais ça fait mal quand on passe si près».

Le sélectionneur Patrick Fischer reste positif

S’il a reconnu avoir vécu «un choc» à Stockholm, théâtre de la finale perdue, le sélectionneur Patrick Fischer s’est voulu plus positif. «C’est une équipe dont on ne peut qu’être fier», a-t-il insisté, avant de provoquer les acclamations avec cette sentence: «Je préfère de loin perdre et être Suisse que d’être Américain».

Hommage à Leonardo Genoni et Andres Ambühl

La foule a également réservé un tonnerre d’applaudissements au gardien zurichois Leonardo Genoni, élu MVP du tournoi, ainsi qu’à la légende Andres Ambühl. L’attaquant grison a tiré un trait définitif sur sa glorieuse carrière, à 41 ans, et n’a pas masqué son émotion à Kloten. «En 2013, nous avons célébré comme si nous étions champions du monde. Là, la déception était si grande qu'on a simplement bu quelques bières, rien de plus», a-t-il confié, au bord des larmes.

Les cœurs n’étaient pas à la fête, lundi. Au moins ont-ils pu s’apporter un peu de baume.

Andres Ambühl au bord des larmes

L’émotion était palpable chez Andres Ambühl, qui a marqué l’histoire du hockey suisse par sa longévité et son talent. Sa retraite marque la fin d’une ère pour l’équipe nationale, et ses mots ont résonné profondément parmi les fans et ses coéquipiers.

En conclusion, malgré la déception de la défaite en finale, l’accueil chaleureux des fans à Kloten a permis à l’équipe de Suisse de trouver un peu de réconfort. Les joueurs et le staff peuvent être fiers de leur parcours et de l’impact qu’ils ont eu sur le public suisse.