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Cyrille Bolloré dément les accusations de racisme contre CNews et son groupe


Lors de l'assemblée générale, le PDG du groupe Bolloré a fermement rejeté les critiques de discrimination et mis en avant la diversité de son entreprise.

Cyrille Bolloré dément les accusations de racisme contre CNews et son groupe

Cyrille Bolloré, PDG du groupe Bolloré, a fermement démenti toute accusation de racisme au sein de CNews et de son groupe lors de l'assemblée générale du groupe mercredi. En réponse à un actionnaire qui l'interrogeait sur les critiques visant les médias de l'empire fondé par son père Vincent, en particulier la chaîne CNews, Cyrille Bolloré a affirmé : «Si on était racistes, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique». Il a également revendiqué le caractère international de son groupe et la pluralité des opinions qu'il abrite.

Cyrille Bolloré répond aux critiques de discrimination

Interrogations d'un actionnaire

Lors de l'assemblée générale, un actionnaire a soulevé des préoccupations concernant la perception du groupe Bolloré et de ses médias, notamment CNews. Il a noté que depuis plusieurs années, des critiques de tous bords politiques associent le groupe à la diffusion de la discrimination. L'actionnaire a suggéré que CNews devrait inclure des points de vue divergents dans ses débats télévisés pour apporter une juste contradiction, quelle que soit la tonalité des discussions. Il a conclu en demandant à Cyrille Bolloré s'il souhaitait corriger cette situation.

Réponse de Cyrille Bolloré

Cyrille Bolloré a répondu en mettant en avant l'éthique et la diversité au sein de son groupe. Il a souligné que le groupe Bolloré, en tant qu'entreprise internationale, a des activités en Afrique et dans d'autres régions du monde. «Si on était racistes, on n'aurait pas eu des groupes en Afrique, des groupes partout, on s’est entendu avec tout le monde», a-t-il déclaré. Il a également évoqué la diversité des opinions au sein de la holding du groupe, composée de 235 personnes, en précisant que cette diversité permet des discussions constructives.

«Ce qui est très confortable, c'est qu’on a des accointances de tous bords, il y a des gens qui sont très gauche, des gens qui sont très droite, et on arrive à discuter, on rame dans le même sens», a-t-il ajouté.

CNews et ses audiences

Cyrille Bolloré a également commenté les performances de CNews, affirmant qu'il suit peu la chaîne mais observe ses audiences. Il a noté que même des personnes de l'autre bord politique reconnaissent que CNews ne fait pas passer les gens vers la droite. Il a souligné que la chaîne est devenue la première chaîne d'information française, ce qui montre une certaine préoccupation de la population.

«La chaîne de télé, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je vous dis, je la suis peu, mais ce que j’observe, c’est ses audiences, et je vois même des gens dans l’autre sens qui disent ''c’est pas la chaîne qui fait passer les gens vers la droite"», a-t-il commenté.

Réponse aux critiques de "procès baîllon"

Cyrille Bolloré a également abordé les critiques de "procès baîllon", affirmant qu'il n'a jamais lancé de tels procès mais qu'il a pris la suite de procédures existantes pour diffamation. Il a insisté sur l'importance de répondre aux accusations de corruption.

«Ce qu’on nous reproche, c’est ce que j’ai observé en face, quand on nous dit ''les procès baîllon'', moi je n’ai jamais lancé de ''procès baîllon'', j’ai pris la suite de procédures qui existaient déjà pour diffamation, quand on dit que votre groupe est corrompu, il faut répondre», a-t-il ajouté.

Conclusion

En conclusion, Cyrille Bolloré a fermement rejeté les accusations de racisme et de discrimination au sein de son groupe et de CNews. Il a mis en avant la diversité et l'éthique de son entreprise, ainsi que les performances de CNews en termes d'audiences. Il a également répondu aux critiques de "procès baîllon" en insistant sur l'importance de répondre aux accusations de diffamation.