Des eurodéputés ont récemment appelé à geler les fonds destinés à la Hongrie, en réponse aux actions du gouvernement de Viktor Orban, accusé de violer répétitivement les lois européennes. Cette initiative, soutenue par une vingtaine de députés européens issus de divers partis politiques, vise à exercer une pression accrue sur Budapest pour qu'il respecte les valeurs et les règles de l'Union européenne.
Des mesures drastiques pour faire respecter les valeurs européennes
Interdiction de la marche des fiertés et loi ciblant les ONG
Parmi les actions dénoncées par les eurodéputés figurent l'interdiction de la marche des fiertés à Budapest et un projet de loi visant les ONG et les médias indépendants. Ces mesures, adoptées par le Parlement hongrois, sont perçues comme des atteintes graves aux droits fondamentaux et à la démocratie.
Appel à la Commission européenne
Dans une lettre rendue publique mercredi, les députés européens exhortent la Commission européenne à accroître la pression sur le gouvernement hongrois. Ils soulignent que «il serait inacceptable de continuer à financer un régime corrompu qui sape ouvertement les valeurs européennes». Parmi les signataires de cette lettre figurent la Française Chloé Ridel et l’Allemand Daniel Freund.
Suspension des financements
L'Union européenne a déjà gelé 18 milliards d’euros de fonds destinés à la Hongrie en raison de préoccupations concernant les droits des personnes LGBT+, des demandeurs d’asile, ainsi que les conditions de passation des marchés publics et les conflits d’intérêt. Les eurodéputés demandent maintenant une suspension urgente de tout financement à la Hongrie par le biais de tous les instruments légaux disponibles.
Motifs de la suspension
- Violations répétées des lois européennes
- Interdiction de la marche des fiertés à Budapest
- Projet de loi ciblant les ONG et les médias indépendants
- Non-respect des valeurs européennes
Cette initiative des eurodéputés montre une volonté ferme de défendre les principes fondamentaux de l'Union européenne et de s'assurer que tous les États membres respectent les règles et les valeurs communes. La pression sur le gouvernement hongrois pourrait s'intensifier dans les mois à venir, alors que l'UE continue de surveiller de près les actions de Budapest.