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Boris Cespedes suspendu après un contrôle antidopage positif


Le milieu bolivien a été testé positif à l'acétazolamide, un médicament prescrit pour le mal de l'altitude. Il risque une suspension de deux ans par la FIFA.

Boris Cespedes suspendu après un contrôle antidopage positif

L’année 2025 de Boris Cespedes était difficile. Elle risque de devenir un calvaire. Mercredi, lors de la lourde défaite 5-0 d’Yverdon, Cespedes n’était pas sur la feuille de match. Cette fois, les choix de l'entraîneur Paolo Tramezzani n’y sont pour rien.

Non, si Boris Cespedes n’était pas disponible, la raison est ailleurs. L’international bolivien s'est suspendu volontairement, après avoir été testé positif à un contrôle antidopage.

Un contrôle antidopage positif à l'acétazolamide

Mais que s'est-il passé pour le milieu qui fêtera ses 30 ans en juin? Les explications de son camp se veulent limpides.

Les circonstances du contrôle

L'affaire remonterait à fin mars, lorsque Cespedes était en Bolivie avec sa sélection. En l'occurrence à El Alto, près de la capitale La Paz, à plus de 4150 mètres d'altitude. Pas simple à supporter. Nausées, problèmes gastriques: Cespedes a eu tous les symptômes du mal de l'altitude.

«J’ai demandé un médicament au médecin de la sélection, explique-t-il. J‘ai fait confiance.» Quelques jours plus tard, après le match du 25 mars contre l’Uruguay, il est tiré au sort pour effectuer un contrôle antidopage. Rien d'inhabituel: Cespedes s'y est soumis des dizaines de fois depuis le début de sa carrière.

Les résultats du contrôle

Plusieurs semaines après, il reçoit une première information: l’échantillon A est positif à l'acétazolamide. L’échantillon B, de contrôle, a confirmé le diagnostic. La substance est prohibée par le code mondial anti-dopage, qui la classe dans la catégorie des diurétiques et agents masquants.

Les conséquences potentielles

En l'état, Boris Cespedes risque une suspension de deux ans par la FIFA, pour infraction de présence. Mais il est possible d'entrer dans un processus de négociation pour se défendre et réduire la sanction, une procédure rappelant celle du numéro un mondial de tennis Jannik Sinner.

La défense de Boris Cespedes

Son avocat, le Lausannois Me Pierre-Xavier Luciani, détaille le cas: «Boris Cespedes a pris la décision de se suspendre volontairement pour éviter que son club ait des problèmes. Nous allons engager la procédure pour nous défendre. C'était un médicament prescrit par un médecin agréé par la fédération bolivienne de football. Il n'y avait pas lieu de le mettre en doute. D'autant plus que Boris Cespedes n'a jamais eu de contrôle positif par le passé, tout au long de sa carrière.»

La réaction du club

Ainsi, Cespedes, qui est en fin de contrat avec Yverdon en juin, a très probablement terminé sa saison. De son côté, le club nord-vaudois fait savoir qu’il «a été informé que Boris Cespedes a fait l’objet d’un contrôle antidopage positif lors de sa sélection en équipe de Bolivie. Conformément à la réglementation en vigueur, nous collaborons pleinement avec les autorités compétentes. Aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade.»

L'avenir incertain

Quand Cespedes pourra-t-il rejouer? C’est toute la question, désormais.

Les points clés de l'affaire

  • Boris Cespedes a été testé positif à l'acétazolamide.
  • Le médicament lui a été prescrit par un médecin de la sélection bolivienne.
  • Cespedes s'est suspendu volontairement pour éviter des problèmes à son club.
  • Il risque une suspension de deux ans par la FIFA.
  • Son avocat prévoit de négocier pour réduire la sanction.

L'affaire Boris Cespedes est loin d'être terminée et pourrait avoir des répercussions importantes sur sa carrière et celle de son club.