C’est une lettre d’excuses qu’elle n’avait jamais lue, et qui l'a fait fondre en larmes. «Je vous pardonne», a déclaré Kim Kardashian au principal accusé, mardi au procès de ceux qui ont commis ce violent braquage à Paris. Mais «ça ne change rien au traumatisme», a précisé la star américaine, venue au tribunal raconter cette nuit où elle a cru mourir.
Alors qu'elle était depuis deux heures à la barre de la cour d’assises de Paris, droite comme un i dans sa robe noire, Kim Kardashian a écouté le président du tribunal, David De Pas, lui parler des dix accusés dans cette affaire. Le principal d’entre eux, Aomar A., 69 ans, lui avait écrit une lettre quelques mois après les faits, qui ont eu lieu en octobre 2016. L’avait-elle reçue? «Non». Le président a alors entrepris d'en faire la lecture.
Une lettre d'excuses émouvante
«Madame, c’est après vous avoir vue dans une émission», après «avoir constaté votre émotion et réalisé les dégâts psychologiques que je vous ai infligés que j’ai décidé de vous écrire», avait rédigé l’accusé, aujourd’hui sourd et muet et qui suit les débats sur un écran d’ordinateur.
«Pas dans le but d’obtenir de vous quelconque indulgence, j’assume ce que j’ai fait», mais pour «venir vers vous en tant qu’être humain, pour vous dire combien je regrette mon geste», lit encore le président.
Réaction émotionnelle de Kim Kardashian
Kim Kardashian s'est alors mise à pleurer à la barre. «Naturellement c’est très émouvant», surtout que la reine des influenceuses veut «devenir avocate» et se bat aux Etats-Unis pour les droits des prisonniers, a-t-elle précisé. «Je crois à la deuxième chance», a affirmé la star.
Puis elle s'est tournée, presque solennelle dans sa robe haute-couture, vers le vieux malfrat récidiviste. «Je vous pardonne», lui a-t-elle dit, précisant qu’elle se «bat aussi pour les victimes», qu’elle veut «être entendue et comprise». Elle a toutefois souligné que cette lettre «ne change rien au traumatisme».
Réponse de l'accusé
Aomar A. écrit sa réponse sur un bout de papier, que le président a également lu: «Ce pardon est un soleil. Je vous remercie. Voilà dix ans que le remords et le regret m’usent au sens propre du mot».
L’accusé a reconnu avoir été l’un des hommes qui ont déboulé dans la chambre d’hôtel de Kim Kardashian dans le but de lui dérober ses bijoux. Une agression qu'elle a raconté en détails dans les premières heures de son audition.
Une nuit d'angoisse
Une nuit d'angoisse, où elle a cru mourir et qui ont changé totalement sa vie. Aujourd'hui, la reine des influenceuses explique ne pas pouvoir dormir «si je ne suis pas certaine que mon personnel de sécurité est présent à la maison».
Les séquelles psychologiques
Les séquelles psychologiques de cette agression sont profondes. Kim Kardashian a expliqué qu'elle avait dû repenser sa vie et ses habitudes pour se sentir en sécurité. Elle a également mentionné que cet événement a eu un impact durable sur sa famille et ses proches.
L'engagement pour les droits des prisonniers
Kim Kardashian a également profité de cette occasion pour réitérer son engagement en faveur des droits des prisonniers. Elle a souligné l'importance de la réhabilitation et de la réinsertion sociale, et a exprimé sa volonté de continuer à travailler dans ce domaine.
En conclusion, cette lettre d'excuses a été un moment fort du procès, marquant une étape importante dans le processus de guérison pour Kim Kardashian. Bien que le traumatisme reste présent, elle continue de se battre pour ses convictions et pour les droits des victimes et des prisonniers.
