Les employés de l'inspection de police de Köniz, dans le canton de Berne, ont cru halluciner en découvrant une photo radar datée du 13 avril 2025. On y voit très nettement un beau Colvert, ailes déployées, en train de passer devant l'appareil. Et le canard s'est même permis un bel excès de vitesse: il a été pincé en train de voler à 52 km/h dans cette zone limitée pourtant à 30 km/h.
L'emplumé n'en serait pas à son coup d'essai. En effet, un volatile de la même espèce avait déjà été flashé sept ans plus tôt, exactement au même endroit, à la même date, et à la même vitesse, a confirmé la police à nos confrères de «20 Minuten». Ce qui a fait dire avec humour à la commune de Köniz, via sa page Facebook, que ce Colvert est un «chauffard notoire et récidiviste».
Un canard «récidiviste» flashé au même radar sept ans après
Une histoire incroyable mais vraie
Et avis à tous ceux qui douteraient de la véracité de l'histoire: il ne s'agit pas d'un canular. Les autorités sont formelles: «Oui, les deux photos ont bel et bien été prises par notre radar. Il est impossible que l'image ou l'engin aient été manipulés», ont-elles confirmé. Car selon la police, les systèmes de mesure sont étalonnés et contrôlés chaque année par l’Institut fédéral de métrologie (METAS) et les photos sont scellées.
Des coïncidences troublantes
En revanche, impossible d'affirmer que le Colvert-chauffard est le même qu'il y a sept ans. Le cas est peu probable, mais reste plausible. Toujours est-il que la commune de Köniz a appelé les internautes à méditer «sur les curieuses coïncidences, les agissements criminels des animaux et la vitesse de vol maximale des canards.»
Images authentiques
Les photos prises par le radar sont authentiques et n'ont pas été manipulées. Les systèmes de mesure sont régulièrement contrôlés pour garantir leur précision. Voici quelques points clés à retenir:
- Les photos ont été prises par un radar contrôlé par l'Institut fédéral de métrologie (METAS).
- Il est impossible que les images ou l'appareil aient été manipulés.
- Les photos sont scellées pour garantir leur authenticité.
Cette histoire insolite a suscité beaucoup d'intérêt et d'amusement parmi les habitants de Köniz et au-delà. Elle montre que même les animaux peuvent parfois se retrouver dans des situations inattendues et amusantes.