4h du matin, campus de l’EPFL. Le jour se lève lentement sur les pelouses encore tièdes, et la 43e édition du Festival Balélec s’achève, gravée dans les mémoires de plus de 15 000 festivaliers, vendredi 9 mai 2025. Sous les couleurs jumelles des étoiles et des projecteurs s’est agité un public en feu, portant les cinq scènes à ébullition: cette cuvée 2025 restera légendaire.
Une nuit inoubliable sur le campus de l'EPFL
La grande scène
Le solaire Aupinard a ouvert le bal avec une authenticité naturelle, livrant ses rythmiques bossa dans une ambiance déjà dense, au point de rejoindre son public dans la fosse. Puis, Favé a transcendé la foule, en enchaînant tous ses hits rafraîchissants comme une avalanche d’énergie musicale. Enfin, ZIAK, le phénomène du 91, silhouette masquée et flow tranchant, a retourné la scène sur sa drill d’une puissance rare.
Azimuts
Entre pop vibrante et variété nostalgique, Marie Jay a séduit par son storytelling, soutenue par l’apparition inédite de Beka pour présenter leur dernière sortie. Elle a été suivie par Ele A, dont les textures rap mélodiques ont offert un voyage sensoriel. Le metal symphonique d’Ad Infinitum, porté par une charismatique Melissa Bonny, a ensuite balayé la scène comme un ouragan. Shoki287 a clôturé avec un show magnétique, dans son style explosif au croisement du rap et de la techno underground.
Redox
C’est Elina qui a lancé les hostilités, enchaînant hard groove et hard techno dans une montée en puissance maîtrisée. Le duo Miss Bashful x DBBD a fait monter la température d’un cran supplémentaire, dans un set percutant directement importé de Berlin. L’énigmatique Estella Boersma a ensuite fait danser le public avec une performance cinématographique, avant de passer le flambeau à JOWI et son énergie inimitable, puis à Hysta, qui a mis le feu avec son hardcore sans limites.
Squatt
Du côté de la scène locale, BLISS!, lauréats du tremplin Balélec, ont introduit leur style indie rock alternatif. Alba Marin a enchaîné avec des morceaux touchants, dans un registre vintage introspectif. Puis Nore6l, le genevois en pleine ascension, a capté l’audience avec son flow ambitieux. Le duo explosif Ehro + Yakary a terminé en beauté avec un live intense, où l’émotion des textes rap se mêlait à l’innovation de l’électro.
Crystal
Introduite l’an dernier et désormais rendez-vous incontournable de Balélec, la scène aux tours illuminées a transporté le public dans une autre dimension. La Magouille ont démarré avec un set acid house fusionnel. Arman John a ensuite envoûté la foule avec ses rythmes variés, avant que Faster Horses ne livre un moment suspendu, mêlant mélodie et puissance dans un pur style UK. Le closing signé Angelic Devils a plongé les danseurs dans une transe finale, mêlant mixes complexes et visuels hypnotiques.
Le festival tient à remercier tous les bénévoles, partenaires, artistes, technicien·ne·s et bien sûr aux festivaliers et festivalières. Cette année encore, votre énergie a fait vibrer chaque mètre carré du campus pour cette nuit magique. Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous le 8 mai 2026 pour la 44e édition. En attendant, que l’esprit de Balélec continue de vivre en vous, comme il fait vivre son comité étudiant depuis plus de 40 ans.