Une alpiniste française est décédée au Népal en tentant l’ascension du Kanchenjunga, le troisième plus haut sommet de la planète (8 586 m), situé dans la chaîne de l’Himalaya, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs de l’expédition.
Margareta Morin, 63 ans, est morte samedi matin alors qu’elle se trouvait au camp 6 sur la route du sommet, a précisé à l’AFP Yogendra Tamang, de la compagnie Peak 15 Adventure. «Elle a été victime d’un problème de santé pendant l’ascension, probablement un accident vasculaire cérébral causé par le mal des montagnes», a-t-il ajouté. «Nous n’avons pas pu récupérer son corps en raison de la météo».
Une saison d'ascension marquée par les tragédies
Autres décès récents
Ce décès est le troisième survenu sur les pentes de l’Himalaya depuis l’ouverture de la saison de printemps des ascensions (avril-juin). Un grimpeur autrichien est décédé récemment en redescendant du sommet de l’Ama Dablam et un autre, un Américain, dans l’ascension du Makalu.
Le Népal, terre d'alpinisme
Le Népal accueille huit des 10 sommets les plus hauts de la planète, dont l’Everest (8 848 m), qui font l’objet chaque année de tentatives d’ascension toujours plus nombreuses. Les autorités népalaises ont accordé plus d’un millier de permis d’ascension pour cette saison, dont 75 pour le seul Kanchenjunga.
Toujours plus de mondeLa popularité croissante de l’alpinisme dans l’Himalaya attire de plus en plus de grimpeurs du monde entier. Cependant, cette affluence pose des défis en termes de sécurité et de gestion des risques. Les conditions météorologiques imprévisibles et les dangers inhérents à l’altitude rendent chaque ascension périlleuse.
Mesures de sécurité
Pour faire face à ces défis, les organisateurs d’expéditions et les autorités népalaises mettent en place des mesures de sécurité rigoureuses. Cependant, malgré ces précautions, les accidents restent inévitables en raison des conditions extrêmes et des risques pour la santé associés à l’altitude.
Les alpinistes doivent être conscients des dangers et bien préparés avant de tenter l’ascension des sommets himalayens. Une bonne condition physique, une acclimatation adéquate et un équipement approprié sont essentiels pour minimiser les risques.
Hommage à Margareta Morin
Margareta Morin était une alpiniste expérimentée et passionnée. Sa disparition rappelle la nécessité de la prudence et du respect des limites personnelles dans la pratique de l’alpinisme. Ses proches et la communauté des alpinistes lui rendent hommage pour son courage et sa détermination.
En conclusion, l’ascension des sommets himalayens reste une aventure périlleuse mais fascinante. Les tragédies récentes soulignent l’importance de la préparation et de la vigilance pour tous ceux qui osent défier les montagnes les plus hautes du monde.