Monaco a remporté un match crucial samedi contre Lyon (2-0) et s’est qualifié pour la prochaine Ligue des champions, lors de l’avant-dernière journée de Ligue 1 qui a sonné le glas des espoirs lyonnais de disputer l’épreuve-phare en Europe.
Comme un symbole pour Monaco, c’est le capitaine Denis Zakaria (2-0, 68e) qui a offert la qualification pour la C1 à son équipe et à son entraîneur, Adi Hütter, qu’il connaît depuis plus d’une décennie et ses débuts aux Young Boys de Berne.
Les performances clés de la journée
Monaco domine Lyon
Dès le début de la partie, les Lyonnais ont attaqué le côté droit de la défense monégasque. Régulièrement lancé en profondeur, Malick Fofana a fait mal aux Monégasques, comme sur sa frappe détournée en corner par un très vigilant Philipp Köhn (32e).
Mais Monaco, avec Breel Embolo aligné d'entrée, a insisté. Et servi par Akliouche, Minamino s’en est enfin allé seul chercher le but de la délivrance. Après un passement de jambes qui a dérouté un Caleta-Car dépassé, sa tentative à ras-de-terre a battu Perri (1-0, 62e).
Marseille valide son objectif
L’OM a passé une saison sur un fil mais n’en est finalement jamais tombé: malgré les doutes, Marseille s’est qualifié samedi pour la Ligue des Champions, récompense du pari tenté par ses dirigeants Pablo Longoria et Medhi Benatia avec l’arrivée de l’entraîneur Roberto De Zerbi.
Entre les stages à Mallemort en Provence, Copenhague ou Rome, les colères contre l’arbitrage et les longues suspensions du président Longoria et de son bras droit Benatia, la saison marseillaise a été tourmentée. Mais l’OM n’a quasiment jamais quitté le podium et sa qualification pour la très lucrative et très convoitée Ligue des Champions semble donc méritée.
Elle est arrivée samedi, grâce au succès ramené du Havre (3-1) et aux défaites de Nice, Lille et Strasbourg, qui vont permettre aux Marseillais de boucler tranquillement leur saison samedi prochain contre Rennes au Vélodrome, pour une fête avec les supporters.
S’il peut apparaître comme logique au regard du budget de l’OM, le succès de cette saison est aussi un miroir de l’échec terrible de la précédente, que les Marseillais avaient terminée exsangues, à une désolante huitième place.
Les «Titis» parisiens font le boulot
Déjà tourné vers Munich et la finale de la Ligue des champions avec un effectif largement remanié, le PSG s’est facilement imposé (4-1) samedi à Montpellier, déjà relégué en Ligue 2.
Du 11 qui a débuté mercredi en demi-finale de Ligue des champions contre Arsenal (2-1), il ne restait que les attaquants Désiré Doué et Bradley Barcola au stade de la Mosson, peu rempli.
Pour ce déplacement sans enjeu, Luis Enrique a laissé au repos sept titulaires de la qualification contre Arsenal en Ligue des Champions, ainsi qu’Ousmane Dembélé, qui continue de récupérer de sa légère blessure à l’ischio-jambier.
Ce match et le dernier de championnat samedi prochain contre Auxerre vont donc servir «à donner du temps de jeu, à faire du turnover, c’est le moment de se préparer pour les deux finales et pour faire l’histoire», avait confié Luis Enrique. Selon le statisticien Opta, c’est d’ailleurs l’équipe la plus jeune jamais alignée par le PSG en Ligue 1 avec une moyenne de 21 ans et 251 jours.
Aligné à la pointe de l’attaque, le «super remplaçant» Gonçalo Ramos a inscrit un triplé: d’abord d’une reprise détournée du pied gauche sur un centre de Mbaye (0-2, 49e), puis sur pénalty (0-3, 59e) provoqué par Désiré Doué et enfin sur un joli numéro devant la surface (1-4, 65e).
A la réception d’un dégagement d’Arnau Tenas – titularisé dans les buts – le Portugais a parfaitement contrôlé dos au but avant de se retourner et de frapper dans la lucarne opposée. Avant ce triplé, le jeune Senny Mayulu avait ouvert le score d’un tir puissant (0-1, 44e).
