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David Coots autorisé à retirer son bracelet électronique malgré de lourdes charges


La justice de l'État de Washington a permis à David Coots, accusé de graves crimes, de retirer son bracelet électronique pour lancer son entreprise, plongeant sa victime présumée dans la terreur.

David Coots autorisé à retirer son bracelet électronique malgré de lourdes charges

Les charges pesant contre David Coots sont lourdes et pourtant, la justice de l'État de Washington l'a autorisé à retirer le bracelet électronique qu'il portait dans le cadre de sa libération sous caution pour lui permettre de lancer son affaire. Cette décision inattendue a plongé la victime présumée de l'homme de 43 ans dans le désespoir: «Je ne sais pas comment expliquer à quel point je suis terrifiée», confie-t-elle à «The News Tribune», se disant prête à quitter l'État avec sa fille de 9 ans. «C'est dire combien j'ai peur qu'il vienne chez moi», ajoute-t-elle.

Un ex-infirmier accusé de graves crimes

Arrestation et inculpation

David Coots, infirmier praticien, a été arrêté le 11 mars 2024 et inculpé d'agression au deuxième degré, viol au troisième degré et subornation de témoin. Sa licence a été suspendue un mois plus tard. Marié et père de cinq enfants, l'Américain domicilié à Gig Harbor avait entamé une liaison avec une de ses patientes, après avoir longuement insisté. En janvier 2024, lorsque la jeune femme est tombée enceinte, David l'a «excessivement soutenue», a-t-elle expliqué.

Les actes répréhensibles

Mais en réalité, le quadragénaire ne voulait pas de cet enfant. Selon la plainte, David Coots s'est prescrit à lui-même des pilules abortives et en a introduit au moins quatre dans le corps de sa maîtresse pendant leurs rapports sexuels, provoquant une fausse couche chez sa victime. Une ordonnance restrictive a été émise contre l'infirmier en février, ce qui ne l'a pas empêché d'envoyer cinq e-mails à son ex-maîtresse. Le 11 mars, jour de son arrestation, l'homme s'est rendu au domicile du frère de sa victime présumée avec des fleurs, une lettre et un double de la clé de son domicile.

Implication de l'épouse

L'épouse de David Coots, Melissa, est également impliquée dans l'affaire. En juin 2024, elle a plaidé coupable de tentative de subornation de témoin, après avoir tenté d'acheter le silence de la maîtresse de son mari. L'Américaine a écopé d'une peine de deux ans de prison avec sursis. Son époux, lui, a obtenu une licence d'esthéticien le 11 avril 2025. Il compte créer une entreprise visant à aider les personnes qui souffrent d'acné kystique, d'alopécie ou encore d'hyperpigmentation. À moins que les autorités ne lui mettent des bâtons dans les roues.

Réactions des autorités

«La législation de l'État n'exige pas de vérification des antécédents criminels pour les licences de cosmétologie, mais le formulaire demande à une personne de déclarer elle-même si elle a été condamnée pour un crime et il a coché la case «non». Maintenant que nous connaissons la gravité des accusations portées contre lui, sa licence d'esthéticien est en cours d'examen», a en effet indiqué le département des Licences de l'État de Washington. David Coots pourra retirer son bracelet électronique mercredi. Il n'a toujours pas le droit d'entrer en contact avec sa victime présumée et doit se présenter une nouvelle fois au tribunal le 6 juin.

La femme tente de faire taire la maîtresse

L'épouse de David Coots, Melissa, a joué un rôle crucial dans cette affaire en tentant de faire taire la maîtresse de son mari. Ses actions ont conduit à une condamnation pour tentative de subornation de témoin, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à cette affaire déjà trouble.

En attendant le dénouement de cette histoire, la victime présumée vit dans la peur constante, espérant que justice sera rendue et que David Coots ne pourra plus jamais lui nuire.