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Les 100 premiers jours de Trump : déclarations chocs et controverses


Le président Trump marque son retour par des propos surprenants en matière de religion, diplomatie et immigration.

Les 100 premiers jours de Trump : déclarations chocs et controverses

Depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a marqué les esprits par ses déclarations fracassantes et ses prises de position controversées. Que ce soit en matière de religion, d'immigration ou de diplomatie, Trump a tranché avec ses prédécesseurs par sa manière de communiquer, souvent surprenante tant sur le fond que sur la forme. Voici un aperçu des propos les plus marquants de ses 100 premiers jours.

Les déclarations chocs de Donald Trump

Religion et foi

Dès le premier jour de son second mandat, Donald Trump a affirmé que Dieu l’a «sauvé» d’une tentative d’assassinat le 13 juillet en Pennsylvanie pour qu’il «rende sa grandeur à l’Amérique». Une déclaration qui reflète une foi qu’il «ressent beaucoup plus fortement» désormais, allant jusqu’à affirmer que les Américains ne peuvent pas «être heureux sans religion».

Diplomatie et relations internationales

En présence de Benjamin Netanyahu, l’ancien promoteur immobilier a annoncé sa vision «phénoménale» pour la bande de Gaza, ravagée par la guerre: «prendre le contrôle» du territoire palestinien et en faire la «Riviera du Moyen-Orient». Des propos qui ont interloqué les journalistes présents et déclenché un tollé international.

Dans le cadre de sa guerre commerciale tous azimuts, le président s’est vanté que des dizaines de pays l’avaient appelé pour négocier. «Pour lécher le cul des États-Unis», selon ses propres mots. «Ils meurent d’envie de signer un accord (sur les droits de douane): +Pitié, pitié, monsieur, signons un accord, je ferai n’importe quoi pour cela+», a-t-il dit.

Le président américain a attaqué à plusieurs reprises Volodymyr Zelensky, le qualifiant même de «dictateur sans élection», avant que la tension avec son homologue ukrainien n’éclate au grand jour dans le Bureau ovale lors d’une altercation verbale qui a fait le tour du monde.

Parallèlement, Donald Trump a engagé des pourparlers avec Moscou, contournant les Européens, et dialogué avec son homologue russe Vladimir Poutine avec lequel il a «toujours eu une bonne relation» et qu’il juge «intelligent».

La raison d’être de l’Union européenne? «Entuber les États-Unis», selon Trump. Le président américain a plusieurs fois attaqué les Européens avec cette formule, les accusant d’être des «profiteurs».

Mais l’Europe n’est pas seule: il a également assuré qu’une visite du président chinois au Vietnam visait à... «entuber» les États-Unis.

Trump a maintes fois répété son envie de faire du Canada le «51e État américain», qualifiant la frontière avec le voisin du Nord de «ligne artificielle». Le président, aux accents impérialistes, ne s’est pas arrêté là: «Il nous faut» le Groenland et «nous allons reprendre» le canal de Panama.

Justice et immigration

Donald Trump est entré en conflit ouvert avec la justice en demandant de «destituer» un juge fédéral qui avait bloqué l’expulsion d’immigrés. Le premier président américain condamné au pénal l’a même assimilé aux «juges corrompus» devant lesquels il a comparu, notamment à son procès à New York l’an dernier. Il qualifie aussi les juges qui freinent ses décisions d'«extrémistes» ou de «partisans».

Questions de société

En campagne, Donald Trump avait promis de «mettre fin au délire transgenre». Lors de son investiture, il déclare: «À partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin». Il a ensuite signé des décrets pour empêcher les personnes transgenres de servir dans l’armée ou de pratiquer des sports féminins.

Ambitions politiques

Donald Trump a multiplié les allusions à un troisième mandat, interdit par la Constitution américaine, déclarant même qu’il ne «blague pas» avec ça. Il y a «des méthodes» pour y parvenir, selon lui, comme être élu vice-président et que le président s’efface à son profit. Mais cette option-là est inconstitutionnelle.

En résumé, les 100 premiers jours de Donald Trump à la Maison Blanche ont été marqués par des déclarations fracassantes et des prises de position controversées qui ont souvent pris de court ses auditeurs. Que ce soit en matière de religion, d'immigration ou de diplomatie, le président américain a tranché avec ses prédécesseurs par sa manière de communiquer, souvent surprenante tant sur le fond que sur la forme.