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Friedrich Merz échoue au premier tour de la chancellerie allemande


Le conservateur n'a obtenu que 310 voix sur 621, nécessitant un deuxième tour. Des divisions internes pourraient être en cause.

Friedrich Merz échoue au premier tour de la chancellerie allemande

Le conservateur Friedrich Merz a échoué mardi, à la surprise générale, à être élu chancelier allemand dès le premier tour par les députés. Alors qu’il pouvait sur le papier disposer d’une majorité suffisante des élus de son camp et des sociaux-démocrates avec lesquels il entend gouverner en coalition, M. Merz n’a obtenu que 310 voix sur 621 exprimées et 630 députés au total, a annoncé la présidente du Bundestag.

Il lui en aurait fallu 316 pour être élu. Il va désormais se soumettre à un deuxième tour de vote, à l’issue duquel, s’il ne devait à nouveau pas obtenir de majorité, une majorité relative des députés serait suffisante pour qu’il devienne chancelier.

Un échec inattendu pour Friedrich Merz

Contexte et attentes

Friedrich Merz, figure emblématique du parti conservateur allemand, était largement considéré comme le favori pour succéder à la chancelière sortante. Avec le soutien théorique de son propre camp et des sociaux-démocrates, il semblait en bonne position pour obtenir la majorité nécessaire dès le premier tour de vote.

Résultats du premier tour

Cependant, les résultats du premier tour ont pris tout le monde par surprise. Sur les 630 députés au total, seuls 621 ont exprimé leur vote, et parmi eux, seulement 310 ont voté en faveur de M. Merz. Ce chiffre est bien en deçà des 316 voix nécessaires pour une élection dès le premier tour.

Prochaines étapes

Le processus de vote se poursuivra avec un deuxième tour, où M. Merz devra à nouveau tenter d’obtenir une majorité absolue. Si ce deuxième tour ne lui permet pas d’atteindre ce seuil, une majorité relative des députés sera suffisante pour qu’il soit élu chancelier.

Réactions et analyses

L’échec de M. Merz au premier tour a suscité de nombreuses réactions et analyses parmi les observateurs politiques. Certains pointent du doigt des divisions internes au sein de son propre camp, tandis que d’autres évoquent des hésitations parmi les sociaux-démocrates, qui pourraient ne pas être pleinement convaincus par la coalition proposée.

Quel que soit le résultat final, il est clair que l’élection de Friedrich Merz à la chancellerie allemande ne sera pas aussi simple que prévu. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’avenir politique de l’Allemagne.