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Frédéric Vasseur loue l'état d'esprit de Lewis Hamilton malgré un début de saison décevant


Le patron de Ferrari reste confiant malgré les défis rencontrés. Hamilton, septuple champion, occupe la 7e place du championnat.

Frédéric Vasseur loue l'état d'esprit de Lewis Hamilton malgré un début de saison décevant

Le patron de Ferrari, Frédéric Vasseur, a récemment fait l'éloge de Lewis Hamilton, malgré un début de saison décevant pour le pilote britannique. Dans une interview à l'AFP, Vasseur a souligné l'état d'esprit exemplaire de Hamilton depuis son arrivée chez la Scuderia.

Avant le Grand Prix de Miami de dimanche, et après cinq manches sur 24, Hamilton, septuple champion du monde, occupe la septième place du championnat avec 31 points, loin derrière le leader australien Oscar Piastri (McLaren) qui totalise 99 points.

Frédéric Vasseur sur le début de saison de Ferrari

Un début de saison mitigé

Frédéric Vasseur, comment jugez-vous le début de saison de Ferrari?

«Ce n’est pas exactement ce qu’on espérait parce qu’on a eu des problèmes. On a eu des très bons moments, comme le début du week-end de Chine et la course de Jeddah, où je pense qu’en terme de rythme on était vraiment dans le coup et où ça s’est très très bien passé au niveau opérationnel, en terme de changements de pneus et de stratégie. On a aussi eu des mauvais moments qui nous ont coûté très cher comme le déclassement en Chine.»

Pas d'inquiétude pour l'avenir

Êtes-vous inquiet?

«Non. On n’a fait que 20% de la saison. Il faut juste qu’on garde une approche positive comme on a su le faire l’année dernière. Je pense que notre force, ça a été de ne jamais nous désunir même dans les moments plus compliqués, d’essayer de gratter centième de seconde par centième de seconde, et que ça a payé à la fin. Je pense qu’on a plus des problèmes de réglages qu’autre chose, donc c’est à nous de les régler.»

McLaren, une menace pour cette saison?

L’écurie McLaren est-elle imbattable cette saison?

«Les McLaren sont un peu devant nous. Mais avec Red Bull et Mercedes, on est dans le match. Il faut qu’on arrive à débloquer ce problème de réglages et d’équilibre. McLaren est parti très, très fort, mais on n’est qu’en début de saison. Je crois que l’an dernier on était à 50-60 points de Red Bull à la même époque et on a fini à 100 points devant. C’est comme au football, c’est toujours mieux de mener à la 15e minute, mais l’important c’est de gagner à la fin.»

L'adaptation de Lewis Hamilton

Comment s’est passée l’adaptation de Lewis Hamilton?

«Il ne repartait pas de zéro, car avec son expérience dans d’autres équipes, il y a beaucoup de choses qu’on peut transposer ailleurs. Mais c’est vrai que toutes les petites différences, ça peut vite représenter quelques centièmes de seconde et plusieurs places sur la grille. Une petite erreur peut coûter cher et Lewis est conscient de tout ça. Ce qui est bien, c’est qu’on n’a pas à le pousser. C’est le premier à venir se renseigner, à vouloir développer la voiture, à vouloir progresser. Il est conscient qu’il n’a pas tout bien fait et que nous, on n’a pas tout bien fait. Mais son état d’esprit est exemplaire, les deux parties s’associent bien et c’est dynamique.»

Bilan pour Lewis Hamilton

Quel bilan tirez-vous jusque-là pour Lewis Hamilton?

«En Chine, il avait été incroyable en qualifications et lors du sprint: il avait gagné avec 10 secondes d’avance. Mais on sait aussi que des fois, c’est assez difficile à expliquer, pour deux ou trois centièmes de seconde perdus, tu pars loin et ça change ton week-end. Il faut juste que tout le monde reste calme. On va étape par étape, mais on progresse. On essaie d’identifier nos faiblesses. Il a une très bonne compréhension de ce qu’il fait, mais on n’a pas forcément les mêmes outils que les autres équipes et il y a le fait qu’il découvre les gens et l’environnement de l’équipe. Il lui faut encore s’acclimater. Mais on va dans la bonne direction. Et avec Charles (Leclerc), ils s’aident et s’épaulent bien, il y a une bonne complémentarité.»

Performances de Charles Leclerc

Comment jugez-vous les performances de Charles Leclerc?

«En course, il arrive souvent à maximiser le potentiel de la voiture. Il a fait une superbe course à Jeddah. Ce qu’il lui manque parfois, c’est d'arriver à tout mettre en ordre en qualifications. Mais avec lui aussi, on va dans la bonne direction.»

Frédéric Vasseur reste donc confiant malgré les défis rencontrés en début de saison. Avec une approche positive et un travail continu sur les réglages, Ferrari espère remonter la pente et rivaliser avec les autres écuries de pointe.