Logo webradio media

Crise viticole à Genève après les dégâts du gel


Les vignerons genevois font face à des pertes colossales et demandent des prêts d'État. La hausse des prix et des mesures climatiques sont envisagées.

Crise viticole à Genève après les dégâts du gel

Il y a un an, plusieurs viticulteurs ont vu leurs vignes ravagées par le gel. Certains ont perdu jusqu'à 70% de leur vignoble. Selon l'Office fédéral de l'agriculture, 2024 a enregistré la deuxième plus faible récolte des 50 dernières années, après celle de 2021. A l'heure de la mise en bouteille, les professionnels de la branche réalisent l'ampleur des dégâts et le manque à gagner. A Genève, certains ont dû se résoudre à demander un prêt à l'Etat pour affronter le manque de liquidités, rapporte la «RTS».

Les vignerons face à une crise sans précédent

Des pertes colossales et des mesures d'urgence

Actuellement, le Canton de Genève en dénombre six, mais estime que d'autres requêtes lui seront adressées dans les prochains mois, au moment où le manque de revenus se fera davantage ressentir. Si la hausse des prix des bouteilles est envisagée pour limiter la casse, cette solution ne règlera pas le problème, estime Sophie Dugerdil, présidente de l'association genevoise des vignerons-encaveurs indépendants.

«On connaît la situation économique de Genève et des personnes qui achètent les vins. On ne peut pas non plus sortir des bouteilles à 50 francs.»

Stratégies pour faire face aux aléas climatiques

Les vignerons tentent également de trouver des solutions pour affronter les aléas climatiques, comme protéger les vignes avec des bâches, modifier la taille ou planter des cépages plus résistants.

  • Utilisation de bâches pour protéger les vignes
  • Modification de la taille des vignes
  • Plantation de cépages plus résistants

Ces mesures, bien que coûteuses et nécessitant des investissements initiaux importants, sont jugées indispensables pour assurer la pérennité des exploitations viticoles. Les vignerons espèrent ainsi minimiser les impacts des futurs épisodes de gel et autres phénomènes climatiques extrêmes.

En conclusion, la crise actuelle pousse les viticulteurs à repenser leurs méthodes de culture et à diversifier leurs stratégies pour survivre. La solidarité et le soutien des institutions publiques seront cruciaux pour aider la filière à traverser cette période difficile.