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Alexander Ferrario reprend le rôle de Vinz dans «La Haine» en comédie musicale


L'acteur franco-argentin incarnera Vinz dans l'adaptation scénique de «La Haine» à l'Arena de Genève en mai 2025. Choisi parmi 4000 candidats, il voit ce rôle comme une opportunité unique.

Alexander Ferrario reprend le rôle de Vinz dans «La Haine» en comédie musicale

Du haut de ses 31 ans, Alexander Ferrario a été choisi pour reprendre le rôle de Vinz, joué par Vincent Cassel dans le film «La Haine», de Mathieu Kassovitz, sorti en 1995. Mais c'est dans la comédie musicale «La Haine, jusqu'ici rien n'a changé!», à voir à l'Arena de Genève, le 9 et 10 mai 2025, que l’acteur franco-argentin incarne un jeune de banlieue révolté par une bavure judiciaire.

Lors de son casting, parmi plus de 4000 candidats, Alexander ne savait pas pour quel rôle il postulait. «Quand on m'a annoncé que j'avais été pris pour une comédie musicale, j'ai été un peu étonné, car ce n'est pas vraiment mon domaine. J'avais peur que ça m'éloigne du milieu du cinéma, puisque je suis au début de ma carrière», nous confie-t-il. Mais quand Mathieu Kassovitz, qui revisite l’histoire de son film culte en l’adaptant sur scène, l'a appelé au téléphone, tous ses doutes se sont envolés. «Après avoir vu mon audition, il m'a dit qu'il avait énormément pensé à moi pour le rôle de Vinz. Cela m'a donc vraiment persuadé de le faire, d'autant plus que je l'admire beaucoup artistiquement», dit le comédien.

L'envie de révolutionner la comédie musicale

Un rôle inattendu

L'opportunité de rapper par moment sur scène, dans des décors impressionnants et réellement immersifs, l'a aussi convaincu. «J'ai tout de suite eu envie de faire partie de cette aventure et de révolutionner la comédie musicale», se souvient Alexander. Car pour lui, il y a un vrai message politique dans ce spectacle, ce qui est rare: «Le message de «La Haine», c'est de s'aimer, de parier sur l'amour, sur la reconnaissance, sur le respect de l'autre qui est différent de nous, même si cela va à l'encontre de nos pulsions, de notre instinct.»

Un contact direct avec le public

En plus, l'artiste adore le contact direct avec le public à chaque représentation, qui rencontre un grand succès. Quant à savoir ce qui lui met la haine dans la vie, sa réponse est immédiate: «La guerre, de manière générale. L'abus de pouvoir, la force et la violence face à quelqu'un de plus faible. Tout ça m'atteint vraiment.»

Une passion vitale

Révélé en 2019 dans le film «Tu mérites un amour», Alexander, qui a été mannequin avant de jouer devant les caméras, a toujours su qu'il deviendrait acteur. «Ce métier est plus qu'une passion, c'est une survie. Si je ne faisais pas ça, je pense que je pèterais un boulon, je dérouillerais à un moment donné, avoue-t-il. Ce métier m'a obsédé par ce besoin vital de me connaître, de me comprendre, de me construire. Ça m'a sauvé.»

Les débuts d'une carrière prometteuse

Alexander Ferrario est un exemple inspirant de détermination et de passion. Son parcours montre à quel point le théâtre et le cinéma peuvent être des moyens puissants de transformation personnelle et de sensibilisation sociale. Avec son rôle dans «La Haine, jusqu'ici rien n'a changé!», il prouve que la comédie musicale peut aussi être un vecteur de messages forts et engagés.

Les raisons de son succès

  • Un talent naturel pour l'interprétation
  • Une capacité à s'adapter à différents rôles et genres
  • Une passion dévorante pour son métier
  • Un engagement personnel et artistique fort

Alexander Ferrario est sans aucun doute un acteur à suivre de près. Sa performance dans «La Haine, jusqu'ici rien n'a changé!» promet de marquer les esprits et de laisser une empreinte durable dans le monde de la comédie musicale.