Aux États-Unis, le sport est un art de vivre, une vraie culture. Logiquement, le businessman Donald Trump s'en est régulièrement mêlé et ça n'a pas toujours été une réussite. Le New-Yorkais de 78 ans passe plus de temps que de raison sur les greens de golf - il en possède en Écosse, en Irlande, à Dubaï, à Oman, en Indonésie et une dizaine aux États-Unis - et s'est aussi entouré d'anciens professionnels pour conduire sa politique. Florilège.
Donald Trump et le sport, une histoire tortueuse
Donald Trump et le baseball
C'est peut-être une des histoires les plus méconnues autour du président américain. Mais c'est aussi, sans doute, une sacrée légende urbaine. Dans sa jeunesse, celui qui était alors surnommé «Don» ou «D.T.» aurait été un excellent sportif, que ce soit en football américain, en soccer ou au baseball. C'est dans cette dernière discipline qu'il excellait le plus, paraît-il. «Il aurait probablement pu devenir un lanceur pro. Je pense qu’il lançait à 130 km/h!» a expliqué l'un de ses anciens camarades. Avant sa première élection, il avait évité le sujet, de peur de paraître vantard, avant d'expliquer qu'il était «le meilleur athlète» de son université.
Donald Trump et le cyclisme
À la fin des années 80, un journaliste de la chaîne CBS a suggéré à l'un de ses collègues également entrepreneur, Billy Packer, de lancer une course de cyclisme dans le nord-est des États-Unis, sur le modèle du Tour de France. En quête de sponsors pour ce qui devait s'appeler le Tour de Jersey, il a contacté les casinos d'Atlantic City et Donald Trump a sauté sur l'occasion. Packer a alors suggéré d'appeler la compétition avec son patronyme. «Vous plaisantez? Les médias vont me tuer si j'utilise ce nom», a alors répondu le 45e et 47e président des USA. Il a ensuite changé d'avis en 20 secondes, convaincu par la valeur commerciale du nom. Le Tour de Trump n'a été disputé qu'en 1989 et 1990.
Donald Trump et le foot américain
Le magnat de l'immobilier a un contentieux avec la NFL, la puissante ligue américaine de football. À plusieurs reprises, et sans succès, il a tenté de s'offrir une franchise (Baltimore, Dallas, puis New England) de ce sport parmi les plus puissants outre-Atlantique. Il n'a pas réussi et, dans les années 80, il s'est acheté la franchise des New Jersey Generals, qui évoluaient dans la ligue rivale (qui a disparu en 1986), l'United States Football League. Par la suite, Donald Trump a appelé au boycott de la NFL, après que ses joueurs avaient mis un genou à terre pendant l'hymne américain, pour protester contre les violences policières contre les gens de couleur.
Donald Trump et le catch (puis l'UFC)
Longtemps, le catch a été le divertissement préféré de nombreux Américains. Donald Trump l'a bien compris et a fini sur un ring, en 2007, pour punir le promoteur de la World Wrestling Entertainment (WWE), Vince McMahon, qui n'en finissait pas de se moquer de lui à la télévision. Un moment devenu mythique et appelé «La bataille des milliardaires». Depuis, la femme de sa victime et ancienne patronne de la WWE, Linda McMahon, est devenue la secrétaire d'État à l'Éducation des États-Unis. La mode du catch, c'était avant que le MMA et l'UFC n'écrasent tout. Et là, pas de trace de Donald Trump dans l'octogone, mais bien souvent autour, où il est adulé.