Les autorités suédoises et finlandaises concentrent leurs investigations sur le «Yi Peng 3», un bateau chinois, après la rupture suspecte de deux câbles sous-marins dans la mer Baltique. Ce fait, couplé à sa présence dans la zone au moment des incidents, soulève d'importantes questions au cœur d'une affaire qui mêle diplomatique et sécurité maritime.
Le vraquier, arrêté depuis trois jours près des côtes danoises, est devenu un point d'intérêt majeur dans l'enquête sur les avaries survenues sur les câbles «Arelion» et «C-Lion1». L'intensité des enjeux diplomatiques augmente alors que l'enquête se poursuit, impliquant une coordination entre plusieurs nations.
Enquête transnationale sur un mystérieux incident maritime
Surveillance accrue et implications diplomatiques
Le ministère des Affaires étrangères danois a confirmé la surveillance du vraquier chinois par la Défense danoise, soulignant la complexité liée à sa position dans les eaux internationales. Sans juridiction directe sur le navire, les autorités doivent naviguer un labyrinthe de protocoles internationaux pour avancer dans leur quête de vérité.
Réponse de la Chine face aux allégations
Faisant face aux suspicions, la diplomatie chinoise a rapidement réfuté les accusations portées contre le «Yi Peng 3». Le porte-parole Lin Jian a défendu l'intégrité de l'engagement chinois envers les normes internationales maritimes, rejetant toute implication dans l'incident.
Les enquêtes en cours
Deux enquêtes parallèles sont menées : une par la police suédoise pour sabotage dans les eaux suédoises, et une autre par la Finlande pour des dommages criminels aggravés. Des sites de surveillance maritime ont placé le «Yi Peng 3» dans l'immédiate proximité des câbles au moment de leur défaillance, suscitant des interrogations sur son rôle éventuel dans ces incidents.
Inspections sous-marines et hypothèses
Des inspections sous-marines sont en cours pour déterminer la cause des avaries. La marine suédoise, assistée de caméras sous-marines, explore les câbles endommagés pour recueillir des preuves potentielles. Dans le contexte tendu de la mer Baltique, des voix s'élèvent pour évoquer la possibilité d'une attaque hybride, notamment en lien avec la Russie, qui nie toute responsabilité.
Contexte géopolitique et tensions régionales
Les incidents surviennent à un moment de tensions régionales exacerbées, où la mer Baltique est le théâtre de confrontations géopolitiques. La réaction du ministre de la Défense allemand Boris Pistorius évoquant la thèse du sabotage et la réfutation du Kremlin illustrent le climat de suspicion et d'accusations croisées.
Chronologie des évènements
Le «Yi Peng 3» a quitté le port russe d’Oust Louga le 15 novembre, d'après le site VesselFinder. Depuis lors, son voyage est scruté avec attention, chaque mouvement étant analysé dans le cadre des enquêtes en cours pour déterminer si des actes fautifs ont été commis à l'encontre des infrastructures sous-marines vitales.