Un jeune homme de 18 ans a poignardé trois personnes dans un lycée du centre de la Corée du Sud, et en a blessé deux autres plus légèrement, ont rapporté lundi les forces de l’ordre. L'attaque s'est produite dans la ville de Cheongju, à 110 kilomètres au sud de la capitale Séoul.
Attaque au couteau dans un lycée sud-coréen
Les faits
Lundi matin, la police a été informée qu’«un élève avait poignardé quelqu’un dans une salle de classe avec un couteau», a déclaré dans un communiqué envoyé à la presse la police de la province de Chungbuk. L’attaque s’est produite vers 8 h 36 locales (23 h 36 suisses). Trois personnes ont été grièvement blessées, notamment le directeur de l’établissement, qui a été poignardé à l’abdomen.
La police a indiqué que deux autres personnes ont été légèrement blessées, dont une femme qui a été étranglée. Le mis en cause, légèrement blessé, a été interpellé 12 minutes après le signalement. Il a tenté de s’enfuir vers un parc voisin, où il a sauté dans un lac, avant d’être appréhendé puis transporté à l’hôpital.
Les réactions et l'enquête
«Nous essayons de déterminer les détails et le mobile» de cette attaque, a déclaré à l’AFP un responsable de la police locale. Cette affaire survient quelques mois seulement après qu’une enseignante a mortellement poignardé une fillette de huit ans dans une école primaire.
Contexte de sécurité en Corée du Sud
La Corée du Sud est un pays généralement considéré comme étant très sûr, avec un taux d’homicide de 1,3 pour 100’000 habitants en 2021, selon les statistiques officielles, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de six décès par homicide pour 100’000 habitants.
Chronologie des événements
- 8 h 36 locales : L'attaque se produit dans une salle de classe du lycée.
- 8 h 48 locales : Le suspect est interpellé après avoir tenté de s'enfuir.
- Lundi matin : La police est informée de l'incident et commence son enquête.
Cet événement tragique soulève des questions sur la sécurité dans les établissements scolaires en Corée du Sud, malgré le faible taux de criminalité du pays. Les autorités locales et nationales devront probablement revoir leurs protocoles de sécurité pour prévenir de futurs incidents similaires.
