L'humoriste français Jérôme Niel, actuellement en vedette dans la saison 5 de l'émission «LOL: qui rit, sort!», se retrouve au cœur d'une controverse après avoir été accusé de violences conjugales par une ancienne compagne. L'acteur nie catégoriquement les faits et a décidé de contre-attaquer en justice.
Cette accusation intervient peu de temps après que le chef étoilé Jean Imbert a été lui aussi accusé de violences conjugales par quatre de ses ex-compagnes. Jérôme Niel est maintenant visé par une plainte similaire, déposée par une ancienne compagne qui affirme avoir subi des «pratiques sexuelles dégradantes et humiliantes» ainsi que des «actes qui relèvent de l'agression sexuelle».
Les accusations de Lola
Une relation toxique
Selon la plainte de Lola, la relation avec Jérôme Niel, qui a débuté en 2016, aurait progressivement «dégénéré». La maquilleuse de 32 ans accuse l'acteur de 39 ans d'avoir profité de son «état de dépendance affective et physique» pour l'inciter à consommer de la cocaïne et lui aurait régulièrement proposé de visionner des pornos «extrêmes».
Lola affirme que ces propositions étaient particulièrement traumatisantes pour elle, car elle avait confié à Jérôme Niel avoir été forcée de regarder des films pornographiques par son père durant son enfance. Ces révélations mettent en lumière un comportement abusif et manipulateur de la part de l'humoriste.
Réactions et contre-attaques
Par voie d'avocat, Jérôme Niel a démenti «l’entièreté des accusations pénales portées à son endroit». Avant de déposer sa plainte en mars 2025, Lola avait déjà publié deux séries de stories sur Instagram à la fin de l'année 2024, dans lesquelles elle mettait en cause le comportement de son ex-compagnon.
Ces publications ont conduit Jérôme Niel à attaquer Lola en justice pour cyberharcèlement. En réponse, Lola a publié un démenti partiel sur Instagram, précisant que «Jérôme Niel n'est pas un violeur» mais qu'elle lui reprochait son «abus de faiblesse psychologique» et sa «perversion narcissique».
Une liste de stars accusées
Le nom de Jérôme Niel vient s'ajouter à une liste croissante de personnalités masculines accusées de violences conjugales en France. Parmi eux, on retrouve :
- Le chef Jean Imbert
- Les animateurs de télévision Stéphane Plaza, condamné en février 2025 à douze mois de prison avec sursis
- Laurent Boyer, qui sera jugé en septembre prochain
- Les acteurs Franck Gastambide et Thomas Scimeca, vu dans la série «HPI»
Ces accusations soulèvent des questions importantes sur la responsabilité et le comportement des figures publiques, ainsi que sur la nécessité de protéger les victimes de violences conjugales.
