La première demi-finale de Coupe de Suisse entre le FC Bienne (Promotion League) et son prestigieux voisin Young Boys, samedi à la Tissot Arena (20 h 30), suscite un engouement populaire sans précédent dans toute la région, bien au-delà du Seeland. «C’est un truc incroyable; on aurait facilement pu vendre plus de 15’000 billets, savoure le président Dietmar Faes, idéalement placé pour mesurer l’impact d’un tel événement. Je prends conscience de tout le chemin parcouru.» En 2016, c’est lui qui avait repris le club en 2e ligue après sa faillite.
Alors que la Coupe se nourrit d’exploits, quelque 6000 privilégiés pourront s’installer dans l’arène, dont la capacité initiale (5200) a été augmentée. Hormis les fans d’YB, toute la Suisse rêve de voir Bienne faire tomber Goliath. «On n’a rien à perdre, on a déjà tout gagné. La pression reposera entièrement sur YB. Ce match, c’est 1 million de francs de budget d’un côté contre 47 de l’autre.» En quarts, le FCB avait sorti Lugano 2-0.
Un match historique pour le FC Bienne
L'engouement populaire
L'engouement autour de ce match est tel que les billets se sont arrachés en un temps record. Les supporters de Bienne sont prêts à soutenir leur équipe contre le géant bernois. «C’est un truc incroyable; on aurait facilement pu vendre plus de 15’000 billets», déclare Dietmar Faes, président du FC Bienne.
Un passé douloureux
En août 2018, personne n’a oublié les circonstances dans lesquelles Bienne avait été éliminé par ce même YB. «On menait encore 2-1 à la 90e, avant de concéder l’égalisation sur un corner inexistant. On avait fini par craquer à la 120e.» Près de sept ans plus tard, Dietmar Faes (62 ans) est convaincu de pouvoir tenir sa revanche. «Un Biennois veut toujours battre les Bernois. Je dirai 1-0 pour nous à la 92e avec l’aide du poteau, après un tir dévié par un joueur d’YB», pronostique-t-il.
Objectif finale
Après sa demi-finale de 2011 perdue 2-1 à Sion, Bienne rêve d’une nouvelle finale, 64 ans après celle de 1961. À ce jour, aucun club de Promotion League n’a réussi à se hisser jusqu’à l’ultime marche. À l’occasion de sa 100e édition, la finale se disputera le 1er juin à Berne.
Les enjeux financiers
Le match de samedi est aussi une confrontation économique. «Ce match, c’est 1 million de francs de budget d’un côté contre 47 de l’autre», rappelle Dietmar Faes. La victoire contre Lugano en quarts de finale a déjà permis au FC Bienne de faire un pas de géant. Une victoire contre YB serait un exploit historique et financièrement salvateur pour le club.
Les supporters, un atout majeur
Les supporters de Bienne seront un atout majeur pour l'équipe. Leur ferveur et leur soutien inconditionnel pourraient bien faire la différence. «Hormis les fans d’YB, toute la Suisse rêve de voir Bienne faire tomber Goliath», souligne Dietmar Faes. La Tissot Arena sera sans aucun doute un véritable chaudron samedi soir.
