La révélation autour d'un mystérieux téléphone, surnommé «43 97», a ébranlé les fondations du dossier judiciaire impliquant l'ancien président Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni-Sarkozy. Au cœur des investigations pour une affaire de financement libyen présumé de la campagne présidentielle de 2007, des détails croustillants sur la défense de Carla Bruni-Sarkozy émergent, pointant vers des communications secrètes et une tentative de rétractation de témoignage.
Dans ce contexte judiciaire complexe, l'ancienne première dame a été contrainte de changer sa version des faits face aux juges, reconnaissant finalement l'utilisation d'une ligne téléphonique qu'elle avait initialement niée posséder. Les implications de cette ligne et les messages échangés avec Michèle Marchand, figure controversée de la presse people, suscitent des questions brûlantes sur l'opération dite «Sauver Sarko».
Carla Bruni-Sarkozy et le «43 97» : Entre Défense et Controverse
Les Aveux d'une Utilisation Épisodique
Après avoir d'abord nié la détention du téléphone «43 97», Carla Bruni-Sarkozy a admis devant les juges, en juillet, avoir sporadiquement utilisé cet appareil. Selon ses dires, elle aurait eu recours à cette ligne pour des raisons pratiques telles que son téléphone habituel étant hors service ou ses comptes de messagerie compromis. Elle insiste néanmoins sur le fait que cette ligne n'avait rien d'occulte et avait été ouverte pour ses enfants.
Des SMS Incriminants ?
Les enquêteurs se sont intéressés de près à la correspondance entre Carla Bruni-Sarkozy et Michèle Marchand, surnommée «Mimi», autour de dates clés liées à l'affaire de financement libyen. Malgré les éléments techniques prouvant sa connaissance des messages, l'ancienne mannequin réfute avoir lu ou transmis le contenu des SMS à qui que ce soit, y compris à son mari. Son argument de défense se base sur l'absence de souvenir de ces échanges.
Coïncidences ou Conspirations ?
Face aux interrogations des juges sur la présence du téléphone «43 97» à des moments cruciaux de l'opération présumée pour disculper Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy évoque une «absolue coïncidence». Elle attribue toute responsabilité à Michèle Marchand, qu'elle accuse de mensonge et de manipulation. L'artiste exprime désormais une hostilité ouverte envers celle qui fut autrefois une amie proche.
Une Défense en Mouvement
La stratégie de défense de Carla Bruni-Sarkozy semble être un travail en cours, façonnée par les développements de l'enquête et les confrontations avec l'évidence matérielle. Dans un dossier où les accusations s'entremêlent avec les théories de conspiration, sa position reste ferme sur la contestation de son implication directe dans les manœuvres pour sauver la réputation de son époux.