Quatre ex-compagnes accusent Jean Imbert de violences psychologiques et physiques. C'est ce que révèle ce 23 avril 2025 le magazine «Elle». Leurs témoignages dépeignent le gagnant de la saison 3 de «Top Chef» comme quelqu'un de jaloux et parlent d'insultes, de dénigrement et de comportements excessifs.
Des témoignages accablants
Les quatre femmes qui ont partagé la vie de Jean Imbert décrivent des situations de violences psychologiques et physiques qui ont marqué leur relation avec le célèbre chef.
Des comportements de manipulation et de dénigrement
«J'ai répondu oui à ces phrases: il pète les plombs lorsque quelque chose lui déplaît, il est jaloux, il te manipule, il rabaisse tes opinions et tes projets, il t'isole de ta famille et de tes amis», confie une des plaignantes en couple avec Jean Imbert pendant quelques mois en 2024. Elle a passé le test du Violentomètre - un outil mesurant les situations de violences au sein d'un couple. Et ses réponses étaient souvent dans le rouge.
Des insultes et des comportements dégradants
La seconde plaignante illustre un cas de dénigrement en citant des propos que le chef aurait tenu. «T'as vu tes fringues, tes ongles, tu t'habilles comme une pute», lui aurait-il lancé au téléphone. De quoi lui faire changer son apparence: «J’ai acheté des joggings, j’ai renoncé au rouge à lèvres, aux brushings, aux invitations.»
Des comportements violents et intrusifs
La troisième femme parle d'une fois où Jean Imbert a débarqué chez elle en pleine nuit, alors qu'elle venait de le quitter. «J’étais chez moi, dans le Marais, à Paris, avec un ami. Soudain, toutes les lumières se sont éteintes. J’ai appris plus tard que Jean avait arraché les fils électriques sur le palier. Il s’est mis à tambouriner comme un fou à la porte», a-t-elle raconté. Le Français de 43 ans avait déjà défoncé deux portes quand la police est arrivée.
Des violences physiques graves
La dernière personne à s'exprimer dans le cadre de l'enquête évoque une dispute qui a violemment dégénéré. Résultat, le chef lui aurait mis un coup de boule et lui aurait cassé le nez. Elle a fini par le quitter après avoir réalisé qu'il «jouissait d'avoir réussi à (la) faire craquer».
Un nez cassé
L'une des victimes a subi une fracture du nez à la suite d'un coup de boule donné par Jean Imbert. Cette violence physique a marqué un tournant dans leur relation, la poussant à mettre fin à cette relation toxique.
Ces témoignages révèlent une facette sombre de la personnalité de Jean Imbert, loin de l'image publique du chef talentueux et charismatique. Les accusations de violences conjugales soulèvent des questions importantes sur la responsabilité et le comportement des figures publiques.