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Tadej Pogacar en repérage sur les pavés de Paris-Roubaix


Le champion slovène prépare son premier Paris-Roubaix en reconnaissant les secteurs pavés. Une préparation minutieuse avant le grand défi de dimanche.

Tadej Pogacar en repérage sur les pavés de Paris-Roubaix

Au Carrefour de l’Arbre surgit Tadej Pogacar sous les applaudissements du public, curieux de voir le champion du monde se tester sur les pavés ce vendredi, deux jours avant son premier Paris - Roubaix.

Maillot arc-en-ciel sur le dos, une flèche découpe les champs jaunes et verts. Courbé sur son vélo, mains sur les «cocottes», Tadej Pogacar fuse sur les pavés, suivi de deux coéquipiers et d’un nuage de poussière.

Tadej Pogacar en repérage sur le parcours de Paris - Roubaix

Au bout du chemin, la banderole noire aux cinq étoiles, tout juste installée, indique l’un des trois secteurs les plus exigeants du parcours – avec la Trouée d’Aremberg et Mons-en-Pévèle -, celui qui désigne souvent le maître de l’Enfer du Nord.

Un public enthousiaste

Couvrant à peine de leurs applaudissements les fracas des machines sur les pavés, des dizaines d’amateurs, parfois à vélo, acclament «Pogi», tout frais vainqueur du Tour des Flandres où il a fait craquer son rival Mathieu van der Poel dimanche, dans l’ascension du Vieux Quaremont.

Certains étaient aux premières loges longtemps avant l’arrivée du Slovène, vers 13h, pour assister au ballet saccadé des cyclistes professionnels ou amateurs. Sous l’inhabituel ciel bleu du Nord, toutes sortes de vélos défilent: route, gravel, VTT et même... un tandem.

Un jeune passionné de vélo

Sur sa chaise de camping, Mathis, 13 ans, s’est installé tôt le matin, comme tous les jours depuis mercredi, pour la troisième année de suite. Le jeune passionné de vélo, qui habite juste à côté, à Cysoing, où il affirme avoir été doublé par Pogacar «la semaine dernière», croit en ses chances, mais «il ne faut pas qu’il chute».

Un défi de taille pour Pogacar

Le coureur slovène de 26 ans s’attaque à l’un de ses plus grands défis: dompter les pavés de l’Enfer du Nord, sans avoir la morphologie de ses plus grands champions. Au Carrefour de l’Arbre, il est allé vite, très vite, sans Nils Politt, qui devrait le protéger une bonne partie de la course dimanche. Le grand Allemand (1,92 m) a préféré contourner le secteur.

«Il va toujours à bloc à l’entraînement, c’est son style», commente Fabio Baldato, l’un des directeurs sportifs de Pogacar au sein de l’équipe des Émirats arabes unis.

Ambitions claires pour le champion

Les ambitions du récent vainqueur du Ronde sont claires, selon l’Italien: «Il roule pour gagner.» «Ça va être son premier Paris-Roubaix, mais son premier Tour des Flandres (en 2022), il a failli le gagner. Ensuite il l’a gagné deux fois», sourit-il.

La reconnaissance du parcours

La «reco», c’est «surtout pour avoir bien en tête tous les secteurs, les tronçons avec des trous particuliers», rappelle-t-il. Long de 2,1 km, le Carrefour de l’Arbre est situé à quelque 17 kilomètres de l’arrivée. Le premier à en sortir gagne souvent Paris-Roubaix.

Avoir tous les secteurs en tête

Pour Tadej Pogacar, cette reconnaissance est cruciale pour bien mémoriser chaque secteur pavé et leurs particularités. Voici quelques points clés à retenir :

  • Le Carrefour de l’Arbre est l’un des secteurs les plus exigeants.
  • La Trouée d’Aremberg et Mons-en-Pévèle sont également des secteurs difficiles.
  • Le premier à sortir du Carrefour de l’Arbre a souvent de grandes chances de remporter la course.

Avec cette préparation minutieuse, Tadej Pogacar se prépare à affronter l’un des défis les plus redoutables de sa carrière. Dimanche, tous les regards seront tournés vers lui pour voir s’il peut ajouter Paris-Roubaix à son palmarès déjà impressionnant.