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Mark Rutte surnomme Donald Trump "Daddy" lors d'un sommet de l'Otan


Le secrétaire général de l'Otan a qualifié Trump de "Papa" lors d'un sommet à La Haye, soulignant son rôle central dans la politique internationale.

Mark Rutte surnomme Donald Trump "Daddy" lors d'un sommet de l'Otan

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a utilisé mercredi un surprenant surnom pour qualifier le président américain Donald Trump: «Daddy» ("Papa"). Cette appellation inattendue est survenue à l’issue d’un sommet de l’Alliance atlantique à La Haye (Pays-Bas), où les discussions se sont centrées sur une hausse des dépenses de défense.

Lors de ce sommet, Donald Trump a fait une comparaison frappante entre le conflit Iran-Israël et deux enfants qui se battent. «Ils se sont battus, comme deux enfants dans la cour de récréation», a avancé le président américain. «Vous savez, ils se battent comme des fous, vous ne pouvez pas les arrêter. Laissez-les se battre pendant deux ou trois minutes, après, c'est plus simple d’y mettre fin». Cette métaphore a suscité des réactions variées, mais elle a surtout mis en lumière la position de Trump en tant que figure paternelle sur la scène internationale.

Mark Rutte et ses éloges pour Donald Trump

Une comparaison inattendue

Assis à côté de Donald Trump, Mark Rutte a enchaîné avec une remarque tout aussi surprenante: «Papa doit parfois hausser le ton». Cette déclaration faisait référence aux propos tenus par le président américain la veille, lorsqu’il avait accusé, en termes crus, l’Iran et Israël de ne pas respecter le cessez-le-feu. Le président américain a réagi par un sourire à cette remarque, montrant une certaine complicité entre les deux hommes.

Justification des propos

Interrogé un peu plus tard sur l’utilisation de ce surnom et, plus largement, sur ses propos flatteurs envers Donald Trump, le secrétaire général de l’Otan a défendu sa posture. «Je pense que c’est une question de goût», a-t-il répondu, qualifiant le président américain de «bon ami» dont l’action «mérite» d’être saluée. Mark Rutte a souligné que l’action de Trump, que ce soit sur le dossier iranien ou dans la façon dont il a contraint les alliés de l’Otan à augmenter leurs dépenses de défense, mérite des éloges.

Les réactions internationales

Les réactions à ces déclarations ont été variées. Certains analystes voient dans cette comparaison une tentative de Mark Rutte de renforcer les liens entre les États-Unis et l’Otan, en soulignant le rôle central de Donald Trump dans la politique internationale. D’autres, en revanche, trouvent cette métaphore déplacée et infantilisante pour des nations souveraines comme l’Iran et Israël.

Les défis à venir

Ces échanges mettent en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés les dirigeants mondiaux. La situation au Moyen-Orient, en particulier le conflit entre l’Iran et Israël, reste une source de préoccupation majeure. Les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable et à une paix stable dans la région nécessitent une coopération internationale renforcée.

En somme, les propos de Mark Rutte et la réaction de Donald Trump montrent une dynamique intéressante au sein de l’Otan et sur la scène internationale. Le rôle des États-Unis, sous la présidence de Trump, continue d’être un sujet de débat et d’analyse, tant pour ses partisans que pour ses critiques.